Mercato : c’est la panique à l’OGC Nice !

Par Josué Cassé
3 min.
Jean-Pierre Rivère, président de l'OGC Nice. @Maxppp

Cinquième du dernier exercice de Ligue 1 et qualifié pour la prochaine Ligue Europa, l’OGC Nice s’apprête à lancer sa saison 2024-2025 sur la pelouse de l’AJ Auxerre dans un contexte pour le moins angoissant. Entre un mercato difficile et une infirmerie surchargée, la direction des Aiglons se doit de réagir et le temps presse…

Qualifié pour les phases de groupes de la prochaine Ligue Europa, l’OGC Nice a entamé un nouveau cycle. Après le départ de Francesco Farioli, le Gym a décidé de miser sur Franck Haise, loué pour son travail lors de son passage au RC Lens. Sous la houlette du technicien français, les Aiglons ont rapidement affiché leurs ambitions : celles d’un club européen et déterminé à jouer les premiers rôles sur la scène nationale. Oui mais voilà, quelques semaines après l’officialisation de l’arrivée du natif de Mont-Saint-Aignan, le contexte est loin d’être idéal. Barrée, en partie, par l’incertitude autour des droits TV, la formation azuréenne s’est ainsi distinguée par un mercato plutôt calme avec assez peu de mouvements, et ce malgré la présence de Florian Maurice, nouveau directeur sportif des Niçois.

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Un mercato questionnant…

Les pensionnaires de l’Allianz Riviera se sont, bel et bien, attachés les services de Jonathan Clauss en provenance de l’Olympique de Marseille ainsi que de Tanguy Ndombélé, tout en levant l’option d’achat de Morgan Sanson, mais les Aiglons ont surtout perdu deux de leurs meilleurs éléments : Khéphren Thuram (23 ans) et Jean-Clair Todibo (24 ans). Le premier cité s’est envolé du côté de la Juventus Turin alors que le second a rejoint West Ham sous la forme d’un prêt avec option d’achat obligatoire. Si l’OGC Nice ne sort donc pas, pour l’heure, renforcé de cette intersaison, un autre aspect a de quoi inquiéter les supporters azuréens : l’état de forme de ses troupes.

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En effet, à quelques heures d’un premier déplacement sur la pelouse de l’AJ Auxerre, le club niçois doit composer avec une infirmerie surchargée. Blessé lors du stage de son équipe en Autriche, Terem Moffi (25 ans) va, à ce titre, manquer plusieurs mois de compétition. Victime d’une rupture des ligaments croisés à un genou, l’attaquant nigérian n’est d’ailleurs pas le seul élément touché au sein du groupe. Dernier coup dur en date ? Morgan Sanson. Transféré définitivement sur la Côte d’Azur, le milieu de terrain niçois s’est blessé à l’entraînement, ce jeudi, à la suite d’un contact. Touché à une cheville, le Français de 29 ans va devoir passer des examens complémentaires dans les prochaines heures mais il est déjà acté que son indisponibilité s’élèvera à plusieurs semaines. Une bien mauvaise nouvelle confirmant l’hécatombe actuellement vécue par le Gym.

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Une infirmerie surchargée

Ces derniers jours, Youssouf Ndayishimiye, blessé à un mollet, Jérémie Boga et Tom Louchet, touchés musculairement et absents plusieurs semaines, ont eux-aussi connu des mésaventures alors que Jordan Lotomba vient, lui, tout juste de reprendre l’entraînement. Amoindri, Nice se doit donc de réagir au plus vite et la cellule sportive risque, à ce titre, de vivre une fin de mercato aussi agitée que stressante. Si les Aiglons sont en passe de s’offrir Mohamed Abdelmomen après avoir trouvé un accord total avec le club égyptien d’Al-Ahly concernant le transfert du défenseur international (25 ans, 25 sélections, 2 buts), la priorité est, aujourd’hui, au poste de numéro 9. Sous pression et devant répondre à ces événements inattendus, la direction niçoise a d’ailleurs décidé d’accélérer dans ce secteur de jeu. Nous vous révélions, en ce sens, que la formation azuréenne verrait d’un bon œil le recrutement de Sekou Mara (22 ans) et serait enclin à mettre un joli chèque sur la table.

En concurrence avec Strasbourg, le RC Lens ou encore Brest dans ce dossier, l’OGC Nice - en proie à de nombreuses blessures - va, quoi qu’il en soit, devoir trouver des alternatives pour renforcer son collectif et ainsi débuter cette nouvelle saison avec les moyens de ses ambitions. Pour rappel, au moment de son rachat du club niçois à la fin de l’été 2019, l’entreprise Ineos assurait vouloir en faire une place forte du football français, à même de concurrencer à terme le PSG ou à tout le moins de jouer la Coupe d’Europe chaque année. Quand il disait ça, Jim Ratcliffe, patron du géant britannique de la pétrochimie et troisième fortune du Royaume, ne s’attendait certainement pas à un tel été 2024…

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