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Nasser Larguet, nouvel homme fort de l’Arabie saoudite : «la Coupe du Monde 2034 sera une très belle fête»

Actuel directeur technique national au sein de la Fédération saoudienne de football (SAFF), Nasser Larguet a accepté de répondre à nos questions dans un entretien exclusif. Il revient sur son quotidien en Arabie saoudite, sur l’organisation de la future Coupe du Monde 2034, sur le retour de Hervé Renard à la tête de la sélection nationale, mais aussi sur le développement exceptionnel du football marocain.

Par Valentin Feuillette
17 min.
Nasser Larguet @Maxppp

Après son départ de l’Olympique de Marseille en avril 2022, Nasser Larguet a poursuivi sa carrière dans le domaine du football en occupant des postes à responsabilités. En mai 2022, il a été nommé directeur technique national (DTN) de la Fédération saoudienne de football (SAFF), mettant à profit son expérience pour le développement du football en Arabie saoudite dans un rôle taillé sur mesure. Ces missions témoignent de la reconnaissance de ses compétences en matière de formation et de développement du football, tant au niveau national qu’international. Et depuis quelques mois, la sélection nationale saoudienne a connu des heures mouvementées avec notamment des résultats en deçà des attentes, ce qui a entraîné le départ de Roberto Mancini et le retour d’Hervé Renard sur le banc des Faucons Verts. Au cours de cette trêve internationale, l’Arabie saoudite va affronter la Chine puis Bahreïn pour des rencontres décisives dans le cadre du troisième tour des éliminatoires à la Coupe du Monde 2026. Après six journées, les Saoudiens comptent 6 points et sont positionnés à la 4ème position du groupe C derrière le Japon (16 points), l’Australie (7 points) et l’Indonésie (6 points). Derrière l’Arabie saoudite, Bahreïn (6 points) et la Chine (6 points). Dans un entretien exclusif pour Foot Mercato, Nasser Larguet nous dévoile les coulisses du football saoudien. Entre la Saudi Pro League, l’organisation de la Coupe du Monde 2034 et l’actualité mouvementée de la sélection nationale, le dirigeant marocain de 66 ans a eu du pain sur la planche ces derniers mois.

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«Hervé Renard est très engagé. Il met beaucoup de cœur et d’énergie»

Foot Mercato : cela fait désormais trois ans que vous occupez le poste de directeur technique de la sélection nationale d’Arabie saoudite. Un poste avec beaucoup de responsabilités. Mais concrètement, en quoi consiste ce rôle spécifique au sein d’une fédération ?

Nasser Larguet : c’est une très bonne question parce que souvent quand on parle de fédération et d’un directeur technique, on l’assimile assez fréquemment aux équipes nationales, c’est bien plus large que ça. Un directeur technique national, il a la responsabilité du développement du football dans le pays. Donc ça veut dire tout simplement de s’occuper du développement du football de base. On a le football de masse dans les écoles, dans les quartiers, dans les clubs amateurs, dans les clubs professionnels. Il y a aussi une partie qui est très importante, c’est la formation des cadres, les entraîneurs dans toutes les disciplines, soit beach soccer, foot salle, foot à 11, foot chez les jeunes et football féminin, donc développer des entraîneurs, des préparateurs physiques, des entraîneurs de gardiens, des analyses vidéo, des scouts. Et il y a la partie élite, c’est la DTN qui a la responsabilité d’accompagner les centres de formation des clubs en mettant des règlements, en faisant des visites régulières, en faisant des recyclages pour les entraîneurs, des formations pour les entraîneurs spécifiques des jeunes. Et bien sûr en fin de ligne, il y a la responsabilité aussi de gérer, de constituer des staffs pour les équipes nationales de jeunes pour performer à l’échelle régionale et internationale.

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FM : depuis la signature de nombreuses stars en Saudi Pro League, le football saoudien est sur toutes les bouches aux quatre coins du monde, on en parle beaucoup à juste titre. Vous qui êtes à l’intérieur de l’écosystème saoudien, comment jugez-vous l’évolution du football national ?

NL : je pense que c’est quelque chose aujourd’hui de positif pour montrer au monde que c’est un pays de football d’abord. Il y a une grosse base de fans, même avant l’arrivée des stars internationales. Aujourd’hui, le fait de venir être en lumière le potentiel qui existe dans le pays, à la fois en tant que joueur et en tant que public pour le football, et même, pour nous, au niveau de la formation, que ce soit des entraîneurs comme des joueurs. On a dans le pays, et non pas seulement à la télé, des grands noms d’entraîneurs, des grands noms de joueurs, qui les voient à l’œuvre au quotidien à l’entraînement. Et ça, c’est un bon indicateur pour nos jeunes joueurs et aussi pour nos entraîneurs de voir ce qui est vraiment le très haut niveau, parce qu’il existe, on a besoin de booster nos joueurs, de booster nos entraîneurs pour aller vers le très haut niveau. Je vois ça d’un bon œil, parce que c’est vraiment une aide non négligeable pour nous qui sommes dans le développement du football, d’avoir des stars, des entraîneurs et des joueurs au quotidien chez nous ici en Arabie.

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FM : récemment, Hervé Renard a fait son grand retour à la tête de l’équipe nationale saoudienne. Racontez-nous un peu les coulisses de son come-back et quelle relation entretenez-vous avec lui ? Comment jugez-vous ses méthodes de travail ?

NL : je le connais depuis longtemps parce que je l’avais connu quand je l’avais signé comme formateur adjoint et ensuite directeur du centre à l’AS Cannes avec Guy Lacombe. Il a été entraîneur dans la région parce qu’il a été joueur à l’AS Cannes. J’ai suivi sa carrière d’entraîneur adjoint et ensuite d’entraîneur d’équipe nationale avec les résultats qu’il a eus avec la Zambie et la Côte d’Ivoire. J’étais celui qui l’avait convaincu de venir au Maroc parce qu’à l’époque, j’étais DTN au Maroc et je l’avais convaincu de venir travailler avec nous et il a fait un excellent travail. Il est arrivé ici en Arabie saoudite. C’est quelqu’un qui connaît très bien le football, notamment en Asie et en Afrique. Il a fait de belles performances avec l’équipe nationale saoudienne parce que c’était la première fois que l’équipe d’Arabie saoudite s’était qualifiée en tant que première d’un groupe assez dur ici en Asie pour la Coupe du monde au Qatar. Il y avait l’Australie, le Japon, la Corée. Il y avait vraiment des grandes nations et l’Arabie saoudite a fini première. C’était la première fois de leur histoire et Hervé y est pour beaucoup. C’est quelqu’un qui est très engagé, qui met beaucoup de cœur, beaucoup d’énergie dans ce qu’il fait. C’est un excellent motivateur. Son come-back a été bien vu parce que c’est quelqu’un qui est très apprécié, qui a laissé une empreinte dans le football saoudien. Les joueurs l’aiment beaucoup, les fans l’aiment beaucoup. C’est quelqu’un qui connaît parfaitement la culture et le niveau des joueurs saoudiens pour faire ce retour. C’était un retour logique à mon sens.

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FM : avant lui, la fédération saoudienne avait réalisé un grand coup en convainquant Roberto Mancini de quitter l’équipe nationale italienne pour rejoindre l’Arabie saoudite. Malheureusement, tout ne s’est pas passé comme prévu. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur cette fin d’histoire mouvementée avec l’Italien ?

NL : non, la relation était vraiment très bonne avec les dirigeants et avec les staffs. C’est un petit peu le lot du football, vous arrivez avec un palmarès, que ce soit les joueurs ou les entraîneurs, et parfois les résultats ne sont pas là, ça s’est réellement joué à très peu parfois. Dans le football, malheureusement, quand il n’y a pas les résultats et surtout des résultats par rapport à une équipe nationale qui cherche à se qualifier pour la Coupe du monde, et bien à un moment donné, quand on sent que la mayonnaise ne prend pas, il y a des décisions à prendre. Vous ne pouvez pas renvoyer 50% ou 80% d’une équipe, c’est souvent l’entraîneur qui en fait les frais, donc c’est un petit peu le lot de toute organisation football, club ou fédération, à un moment donné, il y a la raison aussi qui prend le dessus pour dire, on peut performer donc il y a eu une séparation à l’amiable.

FM : les derniers résultats de la sélection nationale restent assez décevants avec notamment cette 4ème place actuelle du groupe C des éliminatoires de la Coupe du monde. Il y a quatre nations avec 6 points qui se tiennent dans un mouchoir de poche. Restez-vous confiant quant à une qualification pour la Coupe du monde 2026 ? Pour vous, où se trouve la solution aux récents maux ?

NL : il y a toujours la confiance, il reste quatre matchs donc on joue la Chine chez nous dans quelques jours, ensuite, on va au Japon, il va y avoir le Bahrain et puis l’Australie. Donc tant qu’il y a des points, il y a toujours espoir, maintenant, il faut juste que nous tous, on prenne conscience que les prochains matchs sont capitaux. Il y a un capital confiance parce que je sais qu’Hervé et puis les dirigeants ont vraiment une grande confiance aux joueurs, après ce sont les joueurs qui sont sur le terrain qui doivent performer, donc il y a des jeunes. C’est vrai aussi que pour la période de Mancini, comme aujourd’hui avec Hervé, on est dans une phase de transition, où il y a une équipe qui est en train de se renouveler avec des jeunes joueurs qui arrivent dans l’équipe nationale, donc il faut que la mayonnaise prenne et puis je suis sûr et certain que sur les quatre matchs qui restent, on a tout à fait les capacités de se qualifier. De toute façon, il faut se qualifier, que vous finissez dans les deux premiers ou vous finissez dans les barrages, je pense qu’on a les capacités de se qualifier pour la Coupe du monde, c’est certain. Le mieux bien sûr c’est de se qualifier en tant que deuxième puisque le Japon aujourd’hui a pris le dessus du groupe, mais certainement, on a un grand espoir avec l’expérience et puis la compétence d’Hervé, plus le groupe d’aujourd’hui, je pense qu’il y a matière d’avoir un grand espoir de se qualifier dans les deux premiers.

FM : parlons désormais un peu plus des infrastructures en Arabie saoudite. Vous avez la chance de vivre sur place l’explosion du football saoudien et le début des larges travaux effectués pour l’organisation de la très attendue Coupe du monde 2034. Les stades, les centres d’entraînement, les hôtels… Le projet logistique semble immense et exceptionnel.

NL : bien sûr, ce sera une très belle fête et puis le pays est capable de le faire. Il y a, indépendamment des moyens économiques, des moyens humains. Il y a des gens vraiment très impliqués, des gens qui sont vraiment de très haut niveau, des locaux aidés aussi par des gens à l’international. Et c’est vrai que ça va être un énorme boost. Il y a d’abord la Coupe d’Asie 2027 qui va se dérouler ici en Arabie saoudite. Et puis 2034, il va y avoir une avancée énorme et majeure au niveau des infrastructures, que ce soit les stades ou les centres d’entraînement. Ce sera réellement quelque chose d’exceptionnel et quand l’Arabie saoudite s’engage dans quelque chose, ils font les choses très bien et de très haut niveau.

FM : plusieurs rapports d’Amnesty International et dix autres ONG relayés par les médias internationaux ont accusé l’Arabie saoudite de violation des droits de l’Homme, particulièrement pour les travailleurs migrants présents sur les chantiers. Ils ont également épinglé la FIFA. Est-ce que ce genre de couverture médiatique inquiète la fédération saoudienne ?

NL : vous savez, quand vous n’avez pas vécu à un endroit et que vous n’êtes pas, je dirai, en immersion, vous ne pouvez pas savoir. Moi, je sais que, quand je suis arrivé ici en Arabie saoudite il y a trois ans, j’étais agréablement surpris, déjà par la bienveillance, par le professionnalisme des gens, par l’écoute des gens, et par leur envie de progresser. Malheureusement, quand on émet des fois des critiques, sans y avoir goûté, sans y avoir vécu, je pense que c’est parfois très facile. Moi, je peux vous assurer que la vie ici en Arabie saoudite, elle est exceptionnelle.

«J’avais dit à tout le monde que le Maroc avait un potentiel d’une quinzaine d’années»

FM : on va s’éloigner un peu de l’Arabie saoudite pour nous intéresser à votre pays : le Maroc. Vous avez occupé le poste de directeur technique national du Maroc. Et vous avez été à l’origine de l’explosion totale de cette génération. Comment jugez-vous le travail de Walid Regragui et Fouzi Lekjaa maintenant que vous pouvez l’analyser de l’extérieur ?

NL : je suis vraiment très fier et très content parce que je suis arrivé au Maroc en 2007 à la demande de Sa Majesté pour la construction de l’Académie et il a eu une vision de dire le football ne peut pas exister sans formation de base. Et donc on a commencé d’abord par l’Académie, j’y ai travaillé pendant 7 ans et puis certains produits de cette académie font aujourd’hui les beaux jours des clubs et aussi de l’équipe nationale : quatre étaient au Qatar, cinq étaient en France pour les JO. Avec l’Académie et la fédération, on a essayé d’organiser une véritable direction technique nationale avec feu Jean-Pierre Morlans. On était tous les deux à construire avec Fouzi Lekjaa. La direction technique avec la formation des cadres dont Walid Regragui est pur produit de la licence pro-CAF que l’on a créée de toutes pièces au Maroc et aussi à l’échelle africaine. Ma fierté, c’est de voir que tout ça continue. C’est quelque chose d’exceptionnel parce qu’il y a un président qui veille au grain, qui est extrêmement exigeant, avec qui on a commencé l’aventure ensemble. En 2014, quand il a été élu président, il m’a demandé d’être son DTN et je l’ai aidé pendant 5 ans pour exercer ma mission. Et je vois qu’aujourd’hui ça continue. Donc l’attelage avec Walid Regragui qui connaît parfaitement le football, les binationaux et le football local. Il reprend aussi ce qu’on a construit aussi avec l’Académie. Aujourd’hui c’est une belle génération. Quand je suis parti en 2019, j’avais dit à tout le monde que le Maroc avait devant lui un potentiel d’une dizaine ou d’une quinzaine d’années et on y est. Au Qatar, ça a été performant. Et aujourd’hui, quand on voit les binationaux, qui étaient à l’époque réticents à l’idée de rejoindre le Maroc, exprimer leur intention de vouloir jouer pour l’équipe du Maroc, ce sont des indicateurs qui sont très forts et qui prouvent la bonne santé du football marocain.

FM : vous avez aussi dirigé l’Académie Mohamed VI. Quel a été votre secret pour que le Maroc produise désormais autant de jeunes pépites mondiales ? Le football marocain semble vivre des heures dorées et tout porte à croire que cela pourrait continuer dans les années à venir…

NL : le secret, c’est que j’ai eu la chance d’avoir été élu pour ce projet-là en partant d’une feuille blanche. J’ai imaginé l’infrastructure. Pour moi, les deux choses très importantes pour la réussite d’un projet dans le football, c’est avoir des infrastructures et de ressources humaines. Des joueurs, vous en aurez partout. Sans infrastructures et sans ressources humaines, ça a été toujours le problème au Maroc. Les infrastructures étaient moyennes. Et aujourd’hui, toutes les infrastructures au Maroc sont bonnes grâce à Fouzi Lekjaa et à Sa Majesté. C’est exceptionnel ce qui se passe au Maroc. Ensuite, au niveau du recrutement, j’ai essayé tout seul de faire tout le Maroc pendant les deux années de construction. Je suivais la construction au début de semaine. Et le week-end, j’allais dans tous les villages, tous les quartiers, partout dans le Maroc, pour détecter les meilleurs gamins. J’ai vu plus de 15 000 enfants. J’en ai retenu 37 qui ont démarré, qui avaient, à l’époque, 13, 14, 15, 16 ans. Et puis, on a continué à travailler pour détecter les meilleurs, les faire travailler avec des entraîneurs de qualité. Il n’y a pas forcément de secret. On n’est pas plus bêtes que les autres. Les autres ne sont pas plus bêtes que nous. Si vous avez des infrastructures de très haut niveau, des ressources humaines qualifiées pour la formation des jeunes, vous allez détecter les meilleurs et vous allez les faire travailler. Il faut être patient aussi. Il y a la passion, il y a le professionnalisme qui fait qu’aujourd’hui, l’Académie est un modèle sur le plan international, qui fournit des joueurs pour nos équipes nationales de jeunes et l’équipe A.

FM : le Royaume va accueillir et organiser une CAN historique l’année prochaine et va également co-organiser la Coupe du monde de football 2030. C’est tout simplement exceptionnel. Comment expliquez-vous le succès à ce point du développement du football au Maroc ?

NL : l’explication est toute simple. Il y a eu enfin une prise de conscience grâce à Sa Majesté au Maroc qui fallait avoir une vision globale d’abord, parce qu’il y avait souvent des visions individuelles qui, quand la personne partait, toute sa vision partait aussi. Il n’y avait rien du tout qui restait. Moi je pense qu’il y a la vision du roi. Ensuite, il y a une stratégie qui a été mise en place pour booster la formation au niveau des jeunes au Maroc. Tous les clubs maintenant s’y mettent à la formation des jeunes alors qu’à l’époque, ils n’avaient aucun intérêt à la formation des jeunes, ils achetaient tout simplement des joueurs pour jouer dans les championnats. Et aujourd’hui, à partir de cette vision, il y a eu une stratégie qui a été mise en place, notamment avec l’arrivée de Fouzi Lekjaa à la tête de la présidence en 2014. On a désigné une stratégie de développement qui était de travailler sur le développement du football à travers les jeunes et dans les ligues régionales, ensuite former des cadres plus compétents et plus aptes à former et à entraîner des équipes, et puis s’intéresser aux équipes nationales pour mettre nos meilleurs joueurs qui sont formés localement avec nos meilleurs joueurs binationaux. C’était une stratégie importante et ce qui a déclenché et vraiment renforcé ce travail, c’était déjà la qualification avec Hervé Renard à la Coupe du monde en Russie, parce que ça faisait 20 ans qu’on n’était pas qualifié à la Coupe du monde, et puis aussi ça faisait plus de 13 ans qu’on n’avait pas passé le premier tour au niveau de la Coupe d’Afrique des Nations. Avec Hervé Renard et Fouzi Lekjaa, on est arrivé à le faire. On a assis la notoriété sportive du Maroc à l’échelle au moins africaine, et après avec le Qatar, on a assis le football marocain à l’échelle internationale, et c’est pour ça qu’aujourd’hui, le Maroc avec les infractions, avec les résultats qu’il a eus, il devient un pays crédible aux yeux de la FIFA, aux yeux de la CAF, aux yeux du monde du football, ce qui leur permet aujourd’hui d’organiser la CAN 2025. Il n’y a pas que la CAN 2025, ils ont aussi organisé la CAN des U-23, ils ont organisé les féminines, et puis ils vont avoir cette Coupe du monde, donc aujourd’hui c’est d’une place forte à l’échelle africaine et l’échelle mondiale.

FM : dernière question pour nos amis de Marseille. Depuis Riyad, est-ce que vous continuez à suivre le quotidien de votre ancien club, l’OM ? Que pensez-vous du projet actuel avec Roberto De Zerbi, Medhi Benatia et Pablo Longoria ?

NL : je continue à suivre les clubs par lesquels je suis passé, que ce soit Rouen, Cannes, Le Havre, Strasbourg et bien sûr Marseille, où j’ai passé les trois années avec l’intérim avec l’équipe première. Ça a été vraiment une très, très belle expérience. Je les suis toujours. Je trouve que là, à mon avis, ils ont trouvé la vitesse de croisière avec De Zerbi, avec l’arrivée de Benatia pour épauler Pablo Longoria. Je pense que s’ils s’inscrivent dans la durée, je pense qu’il y a matière d’avoir un plan pour une grande équipe qui l’est aujourd’hui, parce qu’elle est deuxième, même si elle a perdu contre le Paris Saint-Germain. On a vu vraiment un très bon match de football où Marseille a posé des difficultés au Paris Saint-Germain. Mais comme on sait que le Paris Saint-Germain aujourd’hui, ils surfent sur un nuage, donc c’était difficile de les battre, mais l’OM, je pense qu’elle est dans la bonne dynamique avec De Zerbi, avec l’arrivée de Benatia et Pablo Longoria.

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