Ligue 1

OL : les vérités d’Emanuel Mammana sur sa délicate adaptation

Après six premiers mois délicats, Emanuel Mammana commence lentement mais sûrement à s'adapter au football français et à sa vie à l'Olympique Lyonnais.

Par Khaled Karouri - Quentin Siebman
2 min.
Olympique Lyonnais Emanuel Mammana @Maxppp

7,5 M€. C'est la coquette somme dépensée début juillet par l'Olympique Lyonnais pour mettre le grappin sur Emanuel Mamamna. L'international argentin (1 cape) débarquait ainsi entre Rhône et Saône précédé d'une excellente réputation au pays, lui qui faisait l'objet d'une cour appuyée de la part de très nombreuses écuries européennes telles que Chelsea, Naples, Schalke 04, la Fiorentina ou bien encore l’Atlético Madrid. L'intéressé optait donc pour la cité rhodanienne, et espérait probablement s'imposer plus rapidement.

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Pourtant, force est de constater que le numéro 4 rhodanien a eu du mal à faire son trou, barré au cours de la première partie d'exercice par la charnière composée de Mapou Yanga-Mbiwa et de Mouctar Diakhaby. Seulement, avec le forfait du second, le natif de Merlo est en train de se faire une place dans le onze de départ concocté par Bruno Genesio, comme en témoignent ses 4 titularisations en Ligue 1 en 2017. Après avoir digéré son transfert et sa nouvelle vie en France, Mammana est-il enfin pleinement inscrit dans le projet OL ?

Mammana se sent bien à l'OL

« Je me sens nettement mieux aujourd'hui. Au début, ce fut quelque peu difficile, c'était un changement total pour moi en venant ici. L'aide de l'équipe et l'enchaînement des matches m'ont beaucoup aidé. C'est un vrai changement entre le football argentin et européen. Je dois m'adapter, j'aime ce football. Dans le jeu, tout change. Je dois prendre confiance, c'est vraiment différent. Je m'adapte petit à petit, en jouant je prends confiance. Les choses vont bien », explique celui qui fêtait ce vendredi ses 21 ans, avant de revenir sur ses six premiers mois difficiles.

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« Bruno Genesio est un grand entraîneur. S'il m'a parfois sorti, c'est pour le bien de l'équipe. J'ai donc accepté ses choix. Non, je n'ai pas douté. En signant, je savais que je venais dans un grand club habitué à jouer de grands matches, de grandes compétitions. Je savais qu'il fallait que je sois patient. J'étais serein, je savais que mon heure allait venir. J'ai donc continué à travailler », conclut l'ancien grand espoir de River Plate, désormais pleinement épanoui entre Rhône et Saône.

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