Ligue 1

Ligue 1 : Lorient s’enfonce dans la crise

Les semaines se suivent et se ressemblent pour le FC Lorient, encore nettement battu à Nice hier soir. Les Merlus nagent doucement vers la Ligue 2.

Par Maxime Barbaud
2 min.
FC Lorient @Maxppp

Que les temps sont durs au FC Lorient. L’écurie du Morbihan a été balayée à Nice hier soir 3-0 et s’enfonce dangereusement dans les profondeurs du classement. Alors que la 29e journée de Ligue 1 ne fait que débuter, les Merlus sont déjà dans une situation critique. Les voilà 17es avec 26 points, à égalité avec l’actuel virtuel barragiste, le FC Metz, et à deux longueurs du premier non relégable, Le Havre. Hasard du calendrier, Normands et Mosellans se rencontrent demain au stade Océane. Un duel qu’observera forcément Lorient.

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Hier, les hommes de Régis Le Bris n’ont pas fait le poids, une nouvelle fois, contre une équipe qui entrevoit un avenir européen la saison prochaine. Il y a pourtant eu un premier quart d’heure intéressant mais la mésentente entre Louza et Touré aura été fatale. Sanson n’a pas laissé passer l’offrande, même s’il fallait encore marquer. Lorient ne s’en est jamais remis. Son entêtement à relancer court depuis l’arrière malgré le pressing niçois n’a jamais payé. Boga et Guessand en seconde période ont fini le travail. C’est une 4e défaite sur les 5 derniers matchs.

Le Bris n’a pas aimé ce qu’il a vu

« Peut-être faut-il une claque de cet ordre-là pour ramener tout le monde à la raison, fustigeait Régis Le Bris à la fin de la rencontre, déplorant au passage un résultat qui fait mal à la différence de buts de son équipe si importante dans ce sprint final. À 0-2, on a senti que certains avaient perdu le pragmatisme nécessaire. (…) On a manque de maturité fatal car le goal-average est très important à contenir. » Toujours en place malgré vents et marées, le coach breton s’est tout de même indigné d’« une fin de match pas du calibre » d’une équipe qui se bat pour son maintien.

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La situation devient très urgente d’autant que la réception du PSG se présente dès mercredi, avant d’aller à Lens et Marseille lors des 32e et 33e journées, et que l’effet Mohamed Bamba, en pleurs à sa sortie hier, s’est rapidement estompé. «Repartir avec une défaite dans une période où on a besoin de points, c’est difficile, expliquait de son côté Timéoué Bakayoko au micro de Prime Video. Il reste cinq matchs, il faut batailler, se relever, aller vers l’avant et prendre des points. Elle fait mal celle-là. C’est normal que l’équipe soit frustrée. On joue pour un club, des salariés… On a vraiment envie de rester en Ligue 1. Ce n’est pas fini, il reste cinq finales». Cinq rencontres décisives pour continuer l’aventure dans l’élite du football français…

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