France - Israël : Laurent Nuñez avertit les fauteurs de trouble
C’est dans un contexte brûlant que l’équipe de France s’apprête à recevoir Israël, ce jeudi, au Stade de France. Si la thèse d’une délocalisation de la rencontre a longtemps fait son chemin, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a finalement balayé l’idée. « Certains demandent la délocalisation du match France-Israël. Je ne l’accepte pas : la France ne recule pas, car cela reviendrait à abdiquer face aux menaces de violences et face à l’antisémitisme », a-t-il déclaré sur X vendredi, au lendemain des violents affrontements à Amsterdam. Ce dimanche sur BFM, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, s’est, lui aussi, exprimé sur cette rencontre sous haute tension, et il a souhaité rassurer sur le dispositif de sécurité ultra-renforcé prévu.
« La sécurisation le soir de France-Israël sera autour du stade, les abords immédiats, les transports en commun. L’enseignement d’Amsterdam, c’est qu’il faut être présent partout. On travaille avec sécurité. C’est un match à haut risque. On engage un volume d’effectifs tout à fait conséquent et inhabituel pour ce type de rencontre. […] Il y a un contexte, des tensions, qui font que ce match sera à haut risque pour nous. On travaille sur un dispositif extrêmement renforcé. Les spectateurs pourront se rendre à ce match en toute sécurité. Je veux rassurer ceux qui nous écoutent et en même temps afficher un message de fermeté : on ne tolérera aucun débordement. On aura des moyens qui nous permettront d’être extrêmement réactifs pour empêcher tout trouble à l’ordre public, soit à l’occasion du match, dans les environs du match ou dans le cheminement des spectateurs. Il y aura un double contrôle, un périmètre de sécurité autour du stade antiterroriste. 4000 personnes seront sur le dispositif. Il y aura 1600 agents de sécurité également engagés par la FFF, en moyenne, c’est 1200/1300 pour les matchs des Bleus à guichets fermés. »
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