Jorge Sampaoli dévoile son plan d’action pour relancer le Stade Rennais
Officiellement intronisé à la tête du SRFC hier soir, El Pelado était présenté aux médias ce mardi après-midi. Extraits.
Julien Stéphan débarqué, le Stade Rennais l’a remplacé par un profil plus détonnant. Au calme et discret technicien français, le club breton a misé sur le volcanique argentin Jorge Sampaoli. Libre de tout contrat après une courte expérience à Flamengo, celui que l’on surnomme El Pelado (le chauve) aura la lourde tâche de redresser la barre du navire rouge et blanc. Treizième du classement de Ligue 1 après 11 journées, le SRFC est en perdition et occupe surtout une position non conforme aux ambitions de la famille Pinault. Sampaoli est donc prévenu.
Sampaoli excité face à ce défi
Officiellement présenté cet après-midi aux médias, l’Argentin a tout d’abord expliqué pourquoi il avait accepté de relever le défi rennais. «Parce que c’est un grand club. C’est un club qui donne la possibilité d’avoir un projet pour le futur, de construire quelque chose dans un pays où j’ai passé un an et demi dans un autre club l’OM et que j’aime. (…) La situation n’est pas idéale, mais c’est celle-là. La ville, le club, les dirigeants, les supporters méritent autre chose. C’est une nouvelle étape, Il va falloir travailler beaucoup»., a-t-il déclaré après avoir assuré que les récentes prestations des partenaires de Steve Mandanda ne l’avaient pas effrayé.
«Non, non, non (rires). Je suis très content d’être là. C’est un joli défi qui m’attend et que je dois résoudre. L’analyse de l’équipe, ce n’est pas seulement dimanche dernier. J’ai vu plusieurs matches, j’ai vu des cas individuels. J’ai une bonne connaissance de l’équipe en vue du prochain match. Il faut maintenant développer une idée avec les joueurs», a-t-il expliqué avant d’évoquer son plan d’action pour les Rouge et Noir. «Mon premier objectif, c’est de connaître vraiment le groupe et son organisation. Essayer d’avoir une équipe plus organisée pour avoir un fonctionnement collectif et une identité dans le style de jeu. Retrouver de la confiance pour sortir de cette mauvaise passe. On a vu une équipe qui n’a pas réussi un match (contre Toulouse) à cause de la situation du changement d’entraîneur. Mais avec une nouvelle idée, on va pouvoir dresser un premier diagnostic. Je suis sûr que nous prendrons les points pour résoudre cette situation compliquée, pour que l’équipe apporte une réponse à court terme».
Soigner d’abord le mental
Et comment compte-t-il s’y prendre pour redonner vie à un groupe en pleine déprime ? «Il faut bien comprendre le problème réel de l’équipe. Et lui redonner progressivement de la confiance pour qu’elle se transforme à court terme, que ce soit rapide, avec l’adhésion du groupe», a-t-il déclaré, insistant sur le fait que la priorité est un travail mental et pas forcément tactique. «Oui, c’est pour ça que je dis. On voit une équipe qui souffre de ne pas atteindre ses objectifs. Il faut l’aider. L’idée, c’est de transformer cette souffrance en solidité. Consolider un groupe de joueurs qui ne se sentent pas à l’aise. A travers ce diagnostic, on verra où sont les problèmes». Pas question donc de se fixer un objectif comptable dans l’immédiat.
«Cela peut être mon désir, mais il faut d’abord être une équipe, avoir une forme qui nous permette d’être compétitif. Après, une fois que l’équipe aura une forme déterminée, nous verrons quelles sont les ambitions futures. Etre compétitif, c’est la priorité. Aujourd’hui, l’objectif, c’est que l’équipe s’améliore collectivement. (…) L’idée, c’est que l’équipe donne de l’émotion en dehors du terrain. J’espère qu’on arrivera à trouver cette équipe pour qu’à court terme l’équipe lutte pour des championnats, des coupes. Qu’elle ne change pas parce qu’il y a Jorge, mais parce que cette ville le mérite». Au travail !
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