Borussia Dortmund : Niko Kovač a déjà pris de grandes décisions
Présenté officiellement à la presse allemande, Niko Kovač, nommé entraîneur du Borussia Dortmund la semaine dernière, a bien l’intention de sauver le sous-marin jaune d’une implosion interne.
Après des passages sur les bancs de l’Eintracht Francfort, de l’AS Monaco, du Bayern Munich et de Wolfsburg, Niko Kovač a récemment posé ses valises au Borussia Dortmund avec l’objectif de panser les multiples plaies du BVB : «Le club de football de Bundesliga du Borussia Dortmund a repourvu le poste d’entraîneur en chef une semaine après la mise à pied de Nuri Sahin (36 ans). Niko Kovac (53 ans) prendra les rênes de l’équipe dimanche prochain, au lendemain du match de Bundesliga à Heidenheim. Le natif de Berlin signe un contrat avec le BVB jusqu’au 30 juin 2026», pouvions-nous lire sur le communiqué. Quelques jours après cette traditionnelle annonce, le club de la Ruhr a organisé une rencontre avec les médias. Une conférence de presse qui prend la forme de l’occasion parfaite pour Niko Kovač de mettre les deux pieds dans le plat et ainsi présenter son large projet à Dortmund.
«Tout ce que j’ai accompli dans la vie, je l’ai accompli grâce à un travail acharné. La discipline, l’ordre, la passion, l’intensité. Il faut utiliser chaque ingrédient. L’espoir naît du travail. Seuls ceux qui travaillent obtiennent quelque chose – et beaucoup plus. J’aime ça et les garçons sont attentifs et écoutent», a expliqué le nouvel entraîneur du BVB, avant que le directeur sportif Sebastian Kehl ajoute : «Il a immédiatement fait comprendre ce qu’il représente et ce qu’il attend de chaque individu : il a une compréhension claire des valeurs et exige des vertus claires. Il y avait beaucoup de sourires. Je sens le feu en lui et dans son équipe d’entraîneurs». Mais Kovač a tenu à réellement rassurer le peuple noir et jaune.
Travailler avec la confiance
Dans la suite de sa présentation, l’entraîneur croate a fait une première promesse. L’idée n’est pas de tout casser mais de trouver des ajustements intelligents dans son management pour sauver la saison du BVB : «nous n’allons pas tout réinventer. Les joueurs savent beaucoup de choses et peuvent faire énormément de choses. Il s’agit de les convaincre de cela et de leur donner la confiance dont ils ont besoin. Chaque joueur a besoin de reconnaissance pour pouvoir faire ressortir encore davantage ses qualités individuelles. Et puis notre équipe est assez forte pour gagner des matchs. Quand on a la tête claire, on peut dépasser les limites. Nous avons toujours joué un football intense. J’exige du dévouement et de la passion. Nos fans l’exigent aussi». À noter que le BVB a enregistré les arrivées de Diant Ramaj, Carney Chukwuemeka et Daniel Svensson, tout en perdant Donyell Malen. Ils n’ont pas réussi à verrouiller le dossier Rayan Cherki.
Par la suite, il a détaillé la philosophie tactique qu’il souhaite installer avec ses joueurs à Dortmund : «nous voulons jouer un football offensif, avec des courses profondes qui nous font mal, mais aussi à l’adversaire. Je suis convaincu que le BVB et nous sommes faits l’un pour l’autre. Nous sommes ici au BVB, donc nous avons bien sûr l’ambition d’atteindre le maximum. Mais nous sommes désormais à la onzième place. C’est pourquoi nous ne regarderons pas le classement, mais seulement la fin de saison pour voir quel sera le résultat. Nous devons être persévérants et patients. Nous voulons travailler dur. Et puis je dis toujours : l’espoir vient du travail», a-t-il expliqué. Voilà qui pourrait donner un peu de sourire aux supporters.
Véritable légende du football allemand et vétéran de l’équipe, Emre Can, qui a rencontré quelques difficultés à aligner de solides prestations régulières, a reçu une bonne nouvelle en étant conforté dans son rôle de capitaine. De même pour Niklas Süles que l’entraîneur croate attend au tournant à son retour de blessure : «je vois Emre comme un leader. C’est un international allemand qui a joué pour de grands clubs. Je pense qu’il se sent très à l’aise dans son poste actuel de défenseur central. Il reste capitaine, je lui ai aussi parlé aujourd’hui. J’ai une confiance totale en lui. Bien sûr, nous savons tous que la performance est primordiale. Mais les performances sont bonnes. Je suis heureux de travailler à nouveau avec lui. Au Bayern, il a toujours joué sous mes ordres. Après sa blessure, il a effectué ses premiers runs hier et devrait être partiellement intégré». Les Schwarz-Gelben vont enfin voir la vie en rose.
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