Milan AC : à quand la fin du calvaire pour El Shaarawy ?
Régulièrement miné par des blessures, l’attaquant du Milan AC Stephan El Shaarawy n’a toujours pas refait surface.
Sa participation pour la rencontre de demain entre le Milan AC et le Chievo Vérone n’est pas encore garantie. Mais avec seulement deux petits matches disputés en cinq journées de championnat, Stephan El Shaarawy aura sans doute envie de galoper sur la pelouse de San Siro. L’attaquant rossonero reste en effet sur une bonne impression laissée lors du choc contre la Lazio Rome le 31 août dernier, mais depuis, plus rien. Appelé à jouer un rôle plus important depuis le départ de Mario Balotelli à Liverpool, l’international transalpin fait preuve de malchance en étant souvent blessé, mais doit également composer avec les choix de son coach Pippo Inzaghi.
Interrogé en conférence de presse, ce dernier s’est toutefois empressé de rappeler qu’il n’avait rien contre un buteur qui n’a plus marqué en Serie A depuis 20 mois ! « Quand je suis arrivé au Milan AC, j’ai réfléchi à un 4-3-3 pour lui. Je pensais que c’était le système qui lui conviendrait le mieux. J’ai beaucoup d’estime pour lui, c’est un grand joueur. Mon estime a été démontrée quand je l’ai titularisé en attaque contre la Juventus et laissé Bonaventura sur le banc alors que ce dernier avait marqué et fait un bon match contre Parme. Après je voulais l’aligner contre Cesena, mais je n’y suis pas arrivé à cause de l’expulsion de Zapata. Stephan garde toute mon estime, qu’il joue demain ou non. »
Muet depuis 80 semaines, peu épargné par les blessures, El Shaarawy parviendra-t-il à renverser la tendance alors que certaines critiques le disent trop fragile ? Là encore, Inzaghi refuse de lâcher son joueur, même s’il prévient que les intérêts de l’équipe passeront avant. « Rappelez-vous qu’il est encore jeune (21 ans). Sa chance c’est qu’il se trouve au sein d’un club qui l’aime avec un coach et des dirigeants qui l’estiment beaucoup. C’est un talent, mais je dois privilégier mon équipe. » Le natif de Savona sait ce qu’il lui reste à faire.
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