Ligue 1

PSG - OL : Gonçalo Ramos écrase tout sur son passage

Aligné à la pointe de l’attaque parisienne pour le choc de la 30e journée de Ligue 1 contre l’Olympique Lyonnais, Gonçalo Ramos a une nouvelle fois profité des minutes accordées par son entraîneur pour martyriser l’arrière-garde rhodanienne. Auteur d’un doublé et bien plus impactant que Randal Kolo Muani, présent à ses côtés, l’ancien joueur de Benfica continue de voler sur son petit nuage en cette année 2024.

Par Josué Cassé
3 min.
Gonçalo Ramos et Marco Asensio ont fait mal à l'OL @Maxppp

Soir de fête au Parc des Princes. Après la qualification historique décrochée par les hommes de Luis Enrique à Barcelone pour les demi-finales de la Ligue des Champions, les pensionnaires de l’enceinte francilienne ont profité de cette 30e journée de Ligue 1 et un choc face à l’Olympique Lyonnais pour rendre hommage à leurs protégés. Des célébrations finalement accompagnées d’un récital sur la pelouse parisienne (4-1) permettant au PSG de faire un pas de plus vers le titre. Organisés en 3-5-2 hybride, les champions de France en titre n’ont ainsi laissé aucune chance aux Lyonnais, futurs adversaires des Rouge et Bleu en finale de Coupe de France le 25 mai à Lille. Sans Kylian Mbappé et Ousmane Dembélé, préservés pour cette rencontre, mais avec un Bradley Barcola étincelant pour ses retrouvailles avec son club formateur, le PSG a globalement déroulé. Un festival offensif au cours duquel Gonçalo Ramos a une nouvelle fois brillé.

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Présent à la pointe de l’attaque parisienne aux côtés de Randal Kolo Muani, l’international portugais a, en effet, prouvé qu’il pouvait être bien plus qu’un joker de luxe dans ce collectif. Absent face aux Culers - Luis Enrique préférant aligner son trio Mbappé-Barcola-Dembélé pour les grands rendez-vous - le natif d’Olhão a finalement répondu de la meilleure des manières. Toujours aussi précieux dans son jeu dos au but et souvent trouvé dans les circuits de passe, l’avant-centre de 22 ans s’est surtout distingué par une mobilité permanente. Impliqué défensivement, autoritaire dans les airs, il a enfin fait ce qu’il sait faire de mieux : marquer. Mis en confiance par le début de match canon de ses coéquipiers, l’ancien buteur de Benfica, finalement élu homme du match par la rédaction FM, participait lui aussi au festival offensif des siens lors du premier acte.

Ramos sur le toit de l’Europe…

À la réception d’un centre parfait d’Achraf Hakimi, le numéro 9 parisien, seul au point de penalty, crucifiait Anthony Lopes d’une tête imparable (33e). Loin d’être rassasié et fort d’un sens du but au-dessus de la moyenne, l’homme en forme des Rouge et Bleu récidivait quelques instants plus tard. À l’affût, il coupait alors parfaitement un centre tendu de Marco Asensio pour enterrer un peu plus l’actuel 8e de Ligue 1. Auteur de son 10e but en championnat - sept buts sur les neuf derniers matches en L1 - celui qui voit son contrat courir jusqu’en juin 2028 confirme ainsi son incroyable début d’année civile. La donne est simple : le Portugais, qui a intégré le top 10 des meilleurs buteurs de L1, est aujourd’hui le joueur avec le meilleur ratio de buts des cinq grands championnats parmi ceux comptant au moins 10 buts en 2024 (1 réalisation toutes les 73 minutes).

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Une efficacité logiquement saluée par Luis Enrique, présent en conférence de presse. «Gonçalo Ramos est un joueur avec un ratio temps de jeu but parmi les meilleurs de la Ligue. C’est pour un entraîneur très appréciable d’avoir 3 ou 4 numéros 9, d’avoir toutes ses options. Gonçalo est toujours là où il doit être, il défend, exerce le pressing sur les défenseurs. Je suis content de lui, il est bénéfique pour l’équipe», soulignait ainsi l’ancien sélectionneur de la Roja. Remplacé par Kang-In Lee pour les dernières minutes (81e) et acclamé par le Parc des Princes, le staff et les joueurs parisiens, le droitier d’1m85 a donc une nouvelle fois séduit tout son monde. De quoi prétendre à une place dans le onze de départ de Luis Enrique lors de la demi-finale aller de Ligue des Champions face au Borussia Dortmund (1er mai) ? Difficile de le dire à l’heure où nous écrivons ces lignes mais une chose est sûre, Gonçalo Ramos fait tout pour faire douter Luis Enrique.

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