L'OM ne veut plus de Brandão. Mais alors que le club olympien espère toujours que des formations brésiliennes ou russes viendront leur enlever cette épine du pied, le dernier courtisan en date de l'attaquant phocéen vient de jeter l'éponge.
Rentré au Brésil afin d'échapper à l'acharnement médiatique dont il fait l'objet en France, Brandão vit reclus dans une somptueuse propriété. Parti se ressourcer, l'attaquant de l'Olympique de Marseille a déjà fait savoir qu'il n'avait aucunement l'intention de laisser tomber le club phocéen et qu'il comptait réapparaître sous la tunique marseillaise avant la fin de la saison. En coulisse, ce discours est toutefois bien différent.
Soucieux de l'image de l'OM, les dirigeants provençaux ne rechigneront pas à laisser filer leur joueur si une belle offre se présente. Pour cela, les champions de France en titre espèrent que des formations brésiliennes ou russes (les seules étant encore capables de recruter à cette période de l'année) se manifesteront. Et récemment, ce fut le cas avec le vice-champion du Brasileirão Cruzeiro.
Interrogé par les médias locaux, le président du club de Belo Horizonte, Zezé Perrella, avait en effet confirmé que le profil du Marseillais l'intéressait. « Brandão est un joueur que Cuca (le coach de Cruzeiro, Ndlr) apprécie. » Sauf que depuis, les deux parties sont entrées en contact et visiblement, Brandão s'est montré bien trop gourmand. C'est qu'a affirmé Perrella au site brésilien Super Esportes. « Brandão a réclamé 600 000€ pour trois mois, nets d'impôt. C'est un joueur intéressant, mais hors d'atteinte (financièrement parlant). Car même un prêt de trois mois n'est pas intéressant pour nous. Le joueur viendrait seulement pour jouer la Copa Libertadores alors que nous voulons quelqu'un qui soit capable de jouer jusqu'à la fin du championnat (décembre, Ndlr). »
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