Son année passée au Real Madrid, sa saison compliquée à Valence : les vérités de Sergio Canales
Absent depuis fin octobre et une grave blessure au genou, Sergio Canales voit le bout du tunnel. Il en a profité pour revenir sur son passage au Real Madrid avant d’évoquer la fin de saison avec Valence, où il est prêté, et son avenir.
Tout est allé très vite pour Sergio Canales (21 ans). En l’espace de quelques mois, le milieu offensif s’est révélé aux yeux du football espagnol sous la tunique du Racing Santander avant de rejoindre le Real Madrid. Malheureusement, il n’a pas pu poursuivre sa trajectoire ascendante chez les Merengues. Dans les colonnes du quotidien espagnol Las Provincias, il explique pourquoi. «Le Real Madrid est un club où la pression est très forte parce qu’il est toujours en haut et parce qu’il doit gagner tous les titres pour lesquels il concourt. Il possède des joueurs de très haut niveau. Je suis tombé sur Özil, un footballeur incroyable et j’ai appris beaucoup de choses (…). Au final, il faut retenir ce qu’il y a de bon, ce que tu as appris pour continuer à progresser. Il ne sert à rien de se lamenter», a-t-il raconté, philosophe et sans rancune.
Il a d’ailleurs expliqué qu’il ne regrettait pas d’avoir fait ce choix, pas plus que d’avoir côtoyé José Mourinho. «Non, non, ça ne sert à rien de regretter ma décision. C’est pour cela que, comme je l’ai dit, j’essaie de retenir le positif. (…) (Est-ce difficile d’être entraîné par Mourinho ?) Non, non, non… Si c’était le cas, il n’aurait pas gagné la moitié des titres qu’il a à son palmarès. C’est un très bon entraîneur et tu apprends toujours quelque chose avec lui», a-t-il expliqué, confiant que le vestiaire de la Casa Blanca était comme tous les autres. «C’est un vestiaire normal, avec des footballeurs très normaux, avec qui je suis toujours en relation et avec qui je me suis très bien senti. J’étais très jeune, je n’ai pratiquement pas joué et on m’a toujours soutenu. Je me suis senti à l’aise. Tout se passait très bien dans le groupe», a-t-il raconté.
Pourtant, la pépite espagnole a préféré être prêtée l’été dernier au FC Valence. «Ce fut une année différente, compliquée. Je venais d’une saison pleine, même si au Racing, les objectifs étaient différents, mais je savais dès le premier jour que ce serait très difficile, que je devrais être prêté parce que j’étais très jeune et il est très difficile de s’imposer dans ce club. Quand j’ai signé à Valence, j’ai relevé un défi très ambitieux pour moi, car je rejoignais une grande équipe de notre Liga», a-t-il confié. Et s’il s’est blessé gravement au genou en octobre, il espère faire son retour très prochainement avec le club ché. «Côtoyer de grands footballeurs t’apprend beaucoup et ici, c’est la même chose avec Jonas, Banega, Tino… Quand je reprendrais, je serais plus fort mentalement et physiquement», a-t-il lancé avant de promettre.
«Je reste très motivé pour faire quelque chose de grand ici et je vais essayer. (…) Je ne pense qu’à cette saison, à revenir, à aider l’équipe parce qu’on peut faire encore beaucoup de jolies choses», a-t-il lâché. Cédé par les Merengues jusqu’à la fin de la saison, Sergio Canales ne sait pas encore de quoi son avenir sera fait. «Honnêtement, je n’y ai pas pensé», a-t-il conclu. S’il aide les pensionnaires de Mestalla à conserver leur 3e place en Liga et à remporter l’Europa League, Sergio Canales poussera peut-être les Chés à en faire l’un de leurs cadres. À moins qu’il ne soit l’une des très belles affaires à saisir sur le marché des transferts en Espagne à l’avenir, qui sait ?
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