OL : la sortie saignante de Fabio Grosso

Par Dahbia Hattabi
4 min.
Fabio Grosso, inquiet sur le banc de l'OL @Maxppp

Soutenu par les supporters, Fabio Grosso leur a rendu hommage après la rencontre. Le technicien italien a évoqué ce sujet mais également l’état de ses troupes. Morceaux choisis.

Fabio Grosso a passé une sacrée semaine. Dimanche dernier, le technicien italien a été blessé à l’œil à la suite du caillassage du bus de l’OL à Marseille. Touché sévèrement, l’ancien joueur devenu entraîneur a tenu à rassurer son entourage, lui qui n’a pas manqué de remercier tout le monde de l’avoir soutenu. Malgré une ITT de 30 jours, le champion du monde 2006, qui aurait pu perdre l’usage de son œil à quelques centimètres près, était présent aux côtés de ses joueurs pour préparer la réception de Metz ce dimanche à 13 heures. Mais son équipe n’a pas réussi à faire mieux qu’un match nul (1-1). La situation devient terrible pour Lyon, toujours dernier de L1.

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Grosso évoque le nul

En conférence de presse, Grosso a été très clair. «Plus le temps passe, plus ça va être dur. On rentre contractés et on n’arrive pas à montrer les qualités qu’on a, car on a des qualités. On n’est pas une super équipe mais on a des qualités. Mais on a montré parfois des défauts. Je crois en ces joueurs et je veux continuer à travailler. Il y a eu une ambiance extraordinaire. Donc la responsabilité est énorme pour continuer à travailler fort et essayer de sortir de cette situation.» Comment faire ? «Si je le savais, j’aurais déjà trouvé la solution. Pour le moment, on n’arrive pas à la trouver. On a changé plusieurs choses. Mais les résultats ne sont pas encore comme on le veut. Je veux sortir le club de cette situation. On continuera d’essayer pour trouver la bonne solution».

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Ce dimanche, l’Italien avait misé sur un 5-3-2 avec un duo Baldé-Lacazette. Mais ça n’a pas été une réussite. «Je vous coupe tout de suite, ce n’est pas une question de système. On a joué dans d’autres systèmes offensifs, défensifs, il y a une attitude sur le terrain où on n’arrive pas à exprimer nos qualités. Donc, ça veut dire qu’on se met en danger tout seul. On donne des occasions, des petites fautes faciles. Ce n’est pas une question de système. On doit trouver la solution pour aller sur le terrain et faire des points. Dans la déception, on est arrivé à se reprendre. Même si on a eu beaucoup d’occasions, on repart de l’avant et on a des matches difficiles à jouer. On essayera de tout donner pour aller chercher des points.»

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L’Italien tape du poing sur la table

Mais ce système n’a pas forcément aidé à mettre en valeur Lacazette. «Je pense que ce n’est pas la façon de trouver la solution. Si on parle tout le temps d’un joueur ou d’un homme, ce n’est pas la bonne solution. Donc ça doit commencer par le fait de parler de l’équipe.» Une équipe dans le dur qui a peut-être besoin d’aide pour résoudre ses problèmes liés au mental. Un bri agacé, Grosso a répondu : «non, dès qu’une équipe est en difficulté, ça ne passe pas par l’intervention d’une personne extérieure. On a les qualités pour s’en sortir je pense. On a les qualités pour battre Metz mais on n’y est pas arrivé même si on a eu des occasions. Il faut travailler.» Le coach compte sur le soutien des supporters avec lesquels il a longuement échangé à la fin du match.

«J’ai remercié les supporters. Ils nous ont encouragés de la première minute à la dernière. Ils ont tout donné pour nous aider à remporter cette victoire. On a eu des occasions pour aller la chercher, on n’est pas arrivé à le faire. Je suis allé les voir pour les remercier. Ils nous ont vraiment beaucoup aider. Avec le cœur, j’ai senti qu’il fallait faire ça donc je l’ai fait. Ils nous ont dit qu’ils ne veulent pas de cette situation, qu’ils veulent que ça change. Ils nous donnent tout. J’ai eu la sensation qu’il y a eu une atmosphère extraordinaire. On a essayé d’aller chercher cette victoire. On a eu des occasions. Mais on n’y arrive pas. Il manque toujours quelque chose. Il faut essayer de trouver quoi pour s’offrir cette victoire (Je ne me sens pas seul (concernant Textor). Je sens que j’ai une grande responsabilité. Je n’ai pas l’habitude de voir une telle ambiance. Dommage que nous n’arrivons pas à leur donner satisfaction.» Il tentera de donner le sourire à tout le monde la semaine prochaine à Rennes.

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