Serie A

AC Milan, Équipe de France : Théo Hernandez est au fond du trou

À côté de ses pompes lors de la défaite de l’AC Milan face à l’Atalanta hier (2-1), Théo Hernandez a rappelé qu’il vivait sa pire période depuis son arrivée en Italie il y a cinq ans.

Par Jordan Pardon
3 min.
Théo Hernandez @Maxppp

La foudre ne tombe jamais deux fois au même endroit, dit-on. Hier pourtant, le ciel bergamasque s’est acharné à plus de deux reprises sur Théo Hernandez. Titulaire face à l’Atalanta, l’international tricolore a livré une prestation vide de toute substance, avec et sans ballon, et il a été sur la photo de famille sur chaque but adverse. D’abord dès la 12e minute, lorsque Charles De Ketelaere a pris le meilleur sur lui dans leur duel aérien (Paulo Fonseca estimait qu’il y avait faute), puis en toute fin de match, avec une attitude passive sur le corner de la victoire de la DEA (2-1).

La suite après cette publicité

Son langage corporel, tête baissée et bras ballants, disait d’ailleurs beaucoup de sa détresse actuelle. « Les épisodes se répètent au sein d’un même match et semaine après semaine. Théo ne semble plus lui-même, il semble au bout du rouleau, déprimé physiquement et mentalement, comme s’il était fatigué après un voyage de cinq ans, lui qui est arrivé en 2019 », écrit la Gazzetta dello Sport ce samedi. Car non, cette prestation ratée du Français n’est pas un cas isolé. Au cœur de l’automne, il avait déjà été réprimandé par la presse italienne et Paulo Fonseca, qui l’avait même déclassé au profit du jeune Terracciano. Depuis, Hernandez continue de souffler le chaud et le froid.

Un départ cet été inéluctable ?

« Théo a été absolument terrible à Parme, puis puni par Fonseca en étant sur le banc lors de Lazio-Milan pour son attitude inacceptable. À Rome, il y a eu la polémique de la pause fraîcheur, clarifiée, mais pas par le capitaine en personne. Contre la Fiorentina, il a manqué son penalty, puis été expulsé pour protestations excessives. Et encore une fois, il a été très mauvais à Cagliari, avec les deux buts de Zappa sur la conscience, puis critiqué en France lors du match contre Israël », retrace le journal au papier rose. Si les trêves internationales sont parfois porteuses pour certains, à l’image de Randal Kolo Muani, en difficulté en club, mais souvent requinqué lorsqu’il enfile le maillot tricolore, on ne peut pas en dire autant de Théo Hernandez. À l’envers face à l’Italie en septembre, il n’avait pas non plus brillé contre Israël en octobre et novembre, alors qu’en parallèle, Lucas Digne se la jouait en héros face à la Squadra Azzurra le mois dernier.

La suite après cette publicité

Mais donc comment relancer Théo Hernandez ? Si la réponse était aussi évidente, Fonseca l’aurait certainement trouvée, sauf que le Portugais fait face à un problème insoluble depuis août. Pour la Gazzetta dello Sport, cela pourrait passer par un départ du capitaine milanais cet été. « Il entre peut-être dans les derniers mois avant ses adieux. La période est assurément la pire traversée par Théo chez les Rossoneri, sur et en dehors du terrain », peut-on lire dans l’édition du jour. Car oui, même dans le privé, Théo Hernandez voit trouble. Depuis plusieurs jours, le latéral gauche est accusé d’avoir agressé deux femmes au cours d’une soirée en boîte de nuit par le lanceur d’alertes Fabrizio Corona. Ce dernier s’appuie sur des images de vidéosurveillance de l’établissement, sans que l’on puisse pour autant identifier l’auteur des faits. Ni le joueur, ni l’AC Milan n’ont communiqué sur cette affaire qui, peu importe sa vérité, ne doit pas laisser le joueur indifférent.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier