Ligue des Champions

Arsenal - PSG : Barcola, Lee, Doué… un trio aux abonnés absents !

Logiquement défait (0-2) par Arsenal, mardi soir, à l’occasion de la deuxième journée de la Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a concédé son premier revers de la saison toutes compétitions confondues. Friables défensivement, à l’instar des deux erreurs de Gianluigi Donnarumma, les Parisiens, privés d’Ousmane Dembélé, ont également fait preuve d’impuissance sur le plan offensif. Une nouvelle fois.

Par Josué Cassé
4 min.
Désiré Doué en action avec le PSG. @Maxppp

Le PSG est passé à côté de son premier gros rendez-vous de la saison. En déplacement du côté de l’Emirates Stadium mardi soir, pour y défier Arsenal, auteur de 5 clean-sheets lors de ses 6 dernières réceptions dans la compétition, les champions de France en titre ont, en effet, subi la loi du club londonien (0-2), porté par Kai Havertz et Bukayo Saka. Dépassée dans l’intensité, en grande souffrance sur le plan défensif, mis en difficulté dans l’entrejeu et globalement peu inspiré, la formation parisienne a, par ailleurs, fait preuve d’une impuissance certaine aux abords de la surface adverse.

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Un trio défensif dépassé et inoffensif

Symbole de ce manque offensif criant ? Les prestations rendues par Bradley Barcola, Kang-In Lee et Désiré Doué, préférés à Randal Kolo Muani et Marco Asensio en l’absence d’Ousmane Dembélé. Alignés à la pointe de l’attaque francilienne pour ce choc européen, les trois hommes ont largement déçu. Attendu comme le principal danger du collectif parisien, Barcola - auteur de 6 buts en 8 rencontres depuis le début de la saison et étincelant face à Rennes le week-end dernier - n’a jamais pesé. Parfaitement contrôlé par Jurrien Timber, puis Riccardo Calafiori au retour des vestiaires, le numéro 29 du PSG est finalement passé à côté.

Crédité d’un 3,5 par la rédaction FM, l’international français (7 sélections, 1 but) ne s’est d’ailleurs jamais retrouvé en réelle position favorable. Quand c’était le cas ? William Saliba intervenait pour calmer ses ardeurs. Une prestation bien trop timide pour le natif de Lyon qui n’aura remporté que 30% de ses duels (3/10), cadré aucune frappe et perdu 18 ballons. Dans son sillage, Kang-In Lee a lui aussi éprouvé toutes les peines du monde à se sortir du pressing intense des Gunners. D’abord aligné en tant que faux numéro 9 - un poste qu’il avait brillamment occupé face aux Rennais - le Sud-Coréen a finalement retrouvé son côté droit en seconde période. Pour un rendement, là-encore, bien trop insuffisant.

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L’absence de Dembélé n’explique pas tout

S’il a bel et bien tenté de réveiller les siens - n’hésitant pas à prendre sa chance de loin pour solliciter David Raya - le natif d’Incheon a globalement failli : 1 petit duel remporté sur 9 disputés, 3 centres réussis en 8 tentatives, 12 ballons perdus… Enfin, pour sa première titularisation en C1 avec son nouveau club, Désiré Doué a lui aussi clairement été dépassé par les événements. Inexistant sur son côté et pris dans le combat physique (2 petits duels remportés sur 8), l’ancien Rennais, qui a récolté la note de 3, n’a jamais été en capacité de faire la différence (9 ballons perdus, un petit dribble réussi). Remplacé par Randal Kolo Muani, tout autant décevant dans la dernière demi-heure de jeu, Doué résumait également les difficultés offensives parisiennes au cours des dernières semaines.

En effet, si le PSG n’a accumulé que 0,31 xG ce mardi soir, soit son plus faible total d’Expected Goals sur un match toutes compétitions confondues sous Luis Enrique, les Rouge et Bleu n’ont pas marqué le moindre but lors de leurs 81 derniers tirs (le but face à Girona étant un CSC du gardien). Muet face au but lors de 3 de ses 4 derniers matches en Ligue des Champions, le club de la capitale française marque donc clairement le pas dans ce secteur. De quoi relancer les débats autour du dernier mercato estival et de la stratégie adoptée par Luis Campos et ses équipes. De quoi également prouver les limites franciliennes, qui plus est lorsqu’un talent tel qu’Ousmane Dembélé manque à l’appel. Interrogé en conférence de presse après ce premier échec de la saison, Luis Enrique - pointé du doigt pour ses choix - préférait quant à lui retenir la supériorité des Gunners.

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«Je crois que le match en termes d’intensité a été élevé avec un Arsenal très agressif sur le pressing et bien supérieur en première période. A partir de 2-0, le match change. Ils ont été un peu plus haut et nous plus bas. On n’a pas été a la hauteur. Ils l’ont mérité», soulignait le technicien espagnol, clairement pas décidé à expliquer ses choix tactiques du soir… «Ils gagnent le match sur cette première période. Toutes les équipes ont des points forts et des points faibles, il y a eu des erreurs, on doit jouer sur ce qu’on sait faire de mieux. Il faut faire plus de mal, cela a manqué. On a eu trop peu d’occasions et on doit faire plus que cela en Ligue des Champions», ajoutait de son côté Marquinhos, conscient des manques à ce niveau-là. Une réponse du PSG est désormais attendue lors des venues au Parc du PSV Eindhoven, le 22 octobre, et de l’Atlético de Madrid, le 6 novembre prochain…

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