Mercato OL : John Textor installe le doute à Botafogo
Le club brésilien devrait laisser filer deux de ses talents chez les Gones l’hiver prochain, soit un an après avoir déjà lâché Jeffinho. Et à Rio de Janeiro, c’est un peu la soupe à la grimace.
En juin 2022, alors qu’il était en pleines négociations pour racheter l’Olympique Lyonnais, John Textor, qui possédait déjà Botafogo et Crystal Palace, assurait aux supporters cariocas que le Glorioso restait sa priorité. « L’Olympique Lyonnais est dirigé par le même président depuis 35 ans, Jean-Michel Aulas, et il continuera d’en être le président-directeur général. Mon plein temps est et continuera à être à Botafogo ».
Mais l’Américain avait également ajouté que les clubs de la galaxie Eagle étaient là pour collaborer. « Pour être clair, quand j’ai commencé ce projet, j’ai essayé de créer le premier écosystème de clubs collaboratifs qui s’entraideront d’une manière que l’argent ne peut pas. Ce sera le seul moyen de rivaliser avec les géants du monde qui appartiennent à des oligarques ou à des États souverains. » Et ça, Botafogo est en train de le découvrir… à contrecœur. Car pour le moment, la priorité de Textor semble être l’OL.
Botafogo était la priorité de Textor, mais…
À l’heure où les Rhodaniens pourraient accueillir un autre membre de l’écurie Textor (le défenseur de Crystal Palace Jake O’Brien), Botafogo continue de se faire dépouiller. L’hiver dernier, le club brésilien avait déjà cédé l’un de ses meilleurs éléments aux Gones, Jeffinho, en échange de 10 M€. Et l’hiver prochain, ce sont Lucas Perri et Adryelson, deux autres piliers de l’équipe carioca, qui sont annoncés sur les bords du Rhône.
Pour Botafogo, ça commence logiquement à être difficile à encaisser. Certes, les caisses du club se remplissent, mais difficile de prévoir un projet sur le long terme. Un constat pas simple à digérer après les dires de Textor, mais surtout au vu des résultats sportifs des clubs. Botafogo est leader du championnat brésilien et nourrit de grandes ambitions pour les compétitions sud-américaines (Copa Sudamericana, Copa Libertadores). Voir plusieurs éléments clés partir si vite et rejoindre une équipe en difficulté en France et privée de coupe d’Europe n’est donc pas toujours bien compris.
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