Entre Auxerre et Delvin Ndinga, rien ne va plus. Désireux de rejoindre l’OL, le milieu de terrain a décidé de taper du poing sur la table auprès de ses dirigeants.
Ne bénéficiant plus de la même marge de manœuvre financière que par le passé, l’Olympique Lyonnais se doit de gérer au mieux cette nouvelle donne sur le marché des transferts. Désormais pour les Gones, un sou est un sou comme le veut l’expression, et il n’est nullement question pour eux d’aligner les millions d’un claquement de doigts. Et c’est ainsi que l’arrivée pourtant tant espérée de Delvin Ndinga tarde à se concrétiser. Si Rémi Garde souhaite ardemment voir débarquer le milieu de terrain, sa direction n’entend en aucun cas faire des folies et négocie donc serrée avec Auxerre. Et comme les dirigeants bourguignons se montrent gourmands, tout est réuni pour s’offrir un véritable marathon de négociations.
De quoi agacer le joueur qui, dans les colonnes de L’Équipe, réitère son désir de rejoindre le club septuple champion de France : « Mon choix est fait, c’est Lyon. Je veux y aller et je vais y aller. Pour un jeune joueur comme moi, Lyon ne se refuse pas. C’est un grand club, je me suis fixé des objectifs, je veux progresser et jouer les Coupes européennes. J’ai discuté avec le coach (Rémi Garde), il m’a expliqué pourquoi il me voulait. (…) On ne peut pas garder un joueur contre sa volonté. Je n’ai plus du tout la tête à Auxerre. Partir fait partie de mon projet sportif. J’ai rendu des services à l’AJA. Je ne dois rien. Et je ne vais pas partir gratuitement, l’argent du transfert va rentrer dans les caisses du club ».
L’argent, c’est justement le noeud du problème, puisque l’AJA réclame une somme de 15 M€ bonus compris, tandis que Lyon rechigne à mettre plus de 7 M€. Un écart significatif : « C’est une grosse somme, je la trouve excessive. Pour ma part, ce n’est pas une question d’argent. Sinon, je prolongerais à Auxerre. Le président m’a fait une proposition financière supérieure à celle de Lyon. Moi, je veux juste jouer à Lyon, que ça marche, et je pense que ça va marcher. Le président va finir par comprendre. Cela ne rendrait service à personne si je restais ici. Il y a beaucoup de jeunes joueurs qui pensent comme moi et qui me soutiennent. Ils me disent que je suis trop gentil. Mais je vais arrêter d’être gentil. J’espère que tout sera réglé avant dimanche ». De là à s’attendre à un clash, il n’y a qu’un pas…
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