Après le Paris Saint-Germain plus tôt dans la semaine, un autre club français reprenait du service sur la scène européenne. Dans le cadre de son 8e de finale de Ligue Europa, l’Olympique de Marseille recevait Villarreal, ce jeudi soir. Une affiche aussi palpitante qu’indécise tant les deux équipes affichaient une dynamique relativement similaire. Invaincu depuis la prise de fonction de Gasset, l’OM entendait étendre sa belle série face à une formation espagnole entraînée par Marcelino, passé par le club phocéen en début d’année, qui restait sur 7 matchs sans défaite toutes compétitions confondues. Pour le retour de l’Ibère sur la Canebière, copieusement sifflé en marge du coup d’envoi, l’OM ne faisait aucun cadeau à son ancien coach.
D’entrée, la formation olympienne tentait d’imposer son rythme d’entrée de jeu en pressant très haut son adversaire pour anticiper la relance. Sous pression, le Sous-marin jaune frôlait d’ailleurs la catastrophe. Sollicité premièrement par Harit, Reina manquait son contrôle avant de se reprendre in extremis sur sa ligne (11e). Tandis que Marseille continuait d’occuper la moitié de terrain espagnole, Villarreal éprouvait des difficultés à développer son football. Sur un fil, le club espagnol concédait de nombreuses occasions et finissait par plier. Décalé par Ndiaye, Clauss trouvait Veretout, esseulé dans la surface espagnole. À bout portant, le Marseillais plaçait une tête piquée imparable pour Reina (1-0, 23e). Galvanisé par cette ouverture du score, l’OM exploitait son temps fort à merveille pour assommer son adversaire. Poussé à la faute sur un centre tendu de Merlin, Mosquera marquait dans son propre but et permettait aux Marseillais de prendre le large (2-0, 28e).
Porté par Aubameyang, l’OM n’a fait qu’une bouchée de Villarreal !
Passive, la formation espagnole subissait les vagues marseillaises sans trouver le moyen de répondre à son opposant. Intraitable depuis le coup d’envoi, Ndiaye armait une frappe à l’entrée de la surface et forçait Reina à la parade (35e). Avant la pause, Sarr permettait à Aubameyang, buteur sur penalty (3-0, 42e), de devenir le meilleur buteur de l’histoire de la C3. Passant totalement au travers de sa première période, Villarreal accusait logiquement un retard de deux buts à l’heure de regagner les vestiaires. Sur un nuage, l’OM se devait néanmoins de conforter son avance en seconde période. Malgré une légère frayeur au retour des vestiaires sur une faute de Balerdi à la limite de la surface de Lopez (47e), l’OM tenait bon face à une équipe qui se montrait plus agressive grâce à ses entrants.
Progressivement, Marseille remettait le pied sur le ballon tout en repartant à l’assaut du but espagnol. Devenu le meilleur buteur de l’histoire de la C3 (Ligue Europa et Coupe UEFA confondues), Aubameyang surprenait son monde en lobant involontairement Reina sur un centre-tir, s’offrant un doublé au passage (4-0, 59e). Symbole du naufrage de son équipe au Vélodrome, Moreno écopait d’un second avertissement pour une intervention irrégulière sur Sarr (62e). En supériorité numérique, l’OM n’était plus inquiété jusqu’au coup de sifflet final. Ainsi, le club phocéen torpillait le Sous-marin jaune au Vélodrome et prenait une option sérieuse sur la qualification.
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