Tenue en échec par le Portugal au stade Wanda Metropolitano de Madrid (0-0), la sélection espagnole a débuté doucement sa préparation à l'Euro 2020, qui démarre vendredi prochain. Pas de but ce soir, mais quelques promesses, notamment derrière. Titulaire en défense centrale, Aymeric Laporte, formé à Bilbao et snobé par Didier Deschamps, faisait ses grands débuts avec la Roja. Le Citizen n'a pas raté ses premiers pas, même s'il est sorti à la 79e minute, pour ne pas prendre de risque. «Je n'avais pas joué depuis longtemps et j'ai demandé à sortir par précaution plus qu'autre chose», a-t-il expliqué au micro de la La1, avant d'évoquer son entente avec son compère de la charnière centrale, Pau Torres. «Ce sera à l'entraîneur de décider (s'il aligne la même charnière à l'Euro, ndlr), mais je me suis senti à l'aise. À part quelques actions stupides qui nous ont fait mal, mais en général nous nous sommes bien entendus.»
A l'image de Pau Torres, l'Agenais a remporté ses duels aériens (10e, 13e, 27e, 52e) et n'a pas été mis à mal au sol, réalisant des interventions quand il le fallait (36e, 51e). Il a apporté de la sérénité au collectif espagnol déjà plein de maîtrise technique, comme sur ces quelques percées balle au pied. Une première plus qu'encourageante et de bon augure pour le futur de l'Espagne. Au coup de sifflet final, le néo-international espagnol n'a pas manqué de livrer son sentiment à la télévision espagnole. «C'est un privilège d'être ici. Cela ne s'est pas passé comme nous le souhaitions, car nous voulions gagner, mais nous avons bien travaillé», a-t-il ensuite déclaré, avant de réagir sur son processus de nationalisation. «C'est une très longue histoire que je devrais passer une heure à expliquer, mais l'important est que je sois là. J'espère que c'est la première de beaucoup d'autres.»
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