Ligue des Champions

Ligue des Champions : au forceps, le Borussia Dortmund écarte le PSV Eindhoven et file en quarts

Tenu en échec à l’aller, le Borussia Dortmund a fait preuve de caractère pour disposer du PSV Eindhoven (2-0) grâce à des réalisations de Jadon Sancho et de Marco Reus. Dans une deuxième période complétement à l’avantage des Néerlandais, le club allemand a tenu bon pour composter son billet pour les quarts de finale.

Par Victor Garlan
3 min.
Füllkrug @Maxppp

Trois semaines après avoir accroché le match nul aux Pays-Bas (1-1), le Borussia Dortmund retrouvait le PSV Eindhoven sur ses terres à l’occasion de son huitième de finale retour de Ligue des champions. Face à des Néerlandais qui marchent sur l’eau en championnat, les hommes de Terzic entendaient capitaliser sur leur forme à domicile en C1 (invaincus sur leurs huit derniers matchs) et l’appui d’un Signal Iduna Park en ébullition pour se hisser au tour suivant. Outre les absences d’Haller et de Schlotterbeck, le coach germano-croate pouvait néanmoins s’appuyer sur un groupe quasi-complet. Même cas de figure pour Bosz, uniquement privé de Ledezma et Lang, laissés à l’infirmerie.

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D’entrée, les Allemands souhaitaient enflammer la rencontre. Sur le premier coup d’accélérateur des Jaune et Noir, la défense du PSV peinait à éloigner le danger et Maatsen en profitait pour tester la vigilance de Benitez (1e). Présent dans l’intensité et dans le pressing, le BVB trouvait rapidement la faille par l’intermédiaire de Sancho. Profitant d’une récupération haute de Maatsen, Brandt servait aux 20 mètres l’Anglais qui s’orientait le ballon avant de surprendre Benitez d’une frappe du droit à ras de terre (1-0, 3e). Bien entré dans cette partie, Dortmund continuait à harceler son adversaire. Sous l’eau, la défense du PSV était à nouveau au bord de la rupture et s’en remettait à son portier, auteur d’une double parade salvatrice devant Brandt puis Malen (16e). Méconnaissable, le club néerlandais laissait néanmoins passer l’orage et tentait à son tour de s’illustrer aux avant-postes, à l’image de cette tentative de Tillman repoussée par Kobel (26e). Attentif sur sa ligne, le gardien allemand était par la suite sur la trajectoire d’une frappe cadrée de Bakayoko (31e).

Dortmund peut remercier Gregor Kobel !

Après un premier quart d’heure compliqué, le PSV relevait progressivement la tête sans pour autant réussir à contourner une défense allemande en place. Après avoir légèrement levé le pied, le BVB tentait de remettre le pied sur le ballon pour construire de nouveau ses actions. Très en vue depuis le coup d’envoi, Malen était proche du 2-0, or sa tentative trouvait le petit filet extérieur de Benitez (40e). Ayant mieux terminé la première période, le PSV pouvait encore croire à ses chances face à une équipe de Dortmund qui n’avait pas fait preuve d’un réalisme majeur lors du premier acte. Toutefois, la première opportunité du second acte était à mettre au crédit de Dortmund. Au terme d’une jolie combinaison avec Sancho, Malen enchaînait en pivot, or Benitez se couchait très vite pour le mettre en échec (48e). Derrière, le PSV gagnait en possession et se projetait vers l’avant. Entré en jeu à la place de Til, Lozano prenait sa chance de loin. Battu, Kobel était finalement sauvé par son poteau (53e). Tandis que les Allemands éprouvaient des difficultés à sortir de leur camp, les Néerlandais se montraient plus performants, notamment sur les seconds ballons. Depuis la droite, Bakayoko trouvait Teze qui obligeait Kobel à détourner le ballon en corner (55e).

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Bien plus entreprenant, le PSV posait de grosses difficultés à une formation du BVB en proie aux doutes. Sur un fil, Dortmund pouvait compter sur un Kobel des grands soirs pour écœurer les offensifs hollandais (69e, 71e). Contre le cours du jeu, le BVB pensait se mettre définitivement à l’abri. Sur un coup franc lointain de Reus, Füllkrug touchait suffisamment le ballon pour tromper Benitez. Or, l’international allemand était signalé en position de hors-jeu (77e). Malgré tout, le club allemand semblait reprendre vie dans cette fin de rencontre. C’était sans compter sur un sursaut d’orgueil du PSV. Jouant crânement sa chance, la formation hollandaise emmenée par De Jong jetait toutes ses forces dans la bataille et mettait à contribution Kobel, impérial sur terre comme dans les airs (85e, 90e+1). Si De Jong manquait la balle de match, Reus exploitait une glissade de Babadi pour finalement sceller la victoire des Marsupiaux (2-0, 90e+5). En dépit d’une deuxième période complétement à l’avantage des Hollandais, le BVB tenait bon pour se hisser au tour suivant. Absent des quarts de finale depuis l’édition 2006-2007, le PSV Eindhoven devra patienter.

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