Ligue 1

Mercato OM : Kevin Strootman annonce la couleur pour son avenir

Alors que le navire olympien tangue et que son capitaine, Rudi Garcia, est sur la sellette, Kevin Strootman n’a pas l’intention de l’abandonner. Le milieu néerlandais, qui a paraphé un contrat de longue durée à l’OM l’été dernier, a la ferme intention de s’y imposer et de faire oublier une première saison très difficile. Il a évoqué son futur en conférence de presse.

Par Mathieu Rault
3 min.
Olympique Marseille Kevin Strootman @Maxppp

Le milieu néerlandais de l’Olympique de Marseille a eu beau marteler qu’il fallait travailler dur jusqu’au bout et se battre pour remporter les deux derniers matches de la saison (à Toulouse samedi et face à Montpellier vendredi prochain), le discours n’a pas eu l’air de convaincre l’assistance présente au Centre d’entraînement Robert Louis-Dreyfus en ce début d’après-midi. Auteur d’une saison proche de « catastrophique », l’OM ne disputera aucune coupe d’Europe l’année prochaine. Forcément, c’est l’avenir proche qui intéresse observateurs et joueurs à deux journées des vacances. C’est justement du futur qu’est venu parler Kevin Strootman, présent en conférence de presse, en compagnie de Rudi Garcia. Son futur.

La suite après cette publicité

Sur le papier, la venue l’été dernier du grand Néerlandais de la Roma avait des airs de nouvelle assurance tout-risque du milieu de terrain marseillais. Arrivé dans la cité phocéenne grâce à un chèque de 25 millions d’euros, Kevin Strootman est pourtant loin d’avoir convaincu lors de sa première saison. Sous contrat jusqu’en 2023, le joueur de 29 ans ne semble pourtant pas résigné et compte bien prouver sa valeur, en s’inscrivant dans la durée. « Je fais de mon mieux, j’essaie de faire mon possible. J’ai signé un contrat de 5 ans avec une idée en tête. Je voulais aider le club. La situation est compliquée pour le club et pour moi. Mais nous voulons faire bien au-delà de notre mieux la saison prochaine. Je veux montrer qu’ils ont eu raison de compter sur moi. J’ai envie de me sentir aimé par les supporters. Et cela passe par faire des résultats. »

«J’ai signé un contrat de cinq ans (…) il me reste quatre ans pour mieux faire»

Titulaire en début de saison, Kevin Strootman est devenu malgré lui l’un des personnages clés de la déroute olympienne en Ligue Europa. Titulaire lors de quatre des cinq défaites du club en phase de poules, l’international néerlandais a, comme de nombreux cadres, été mis de côté par Rudi Garcia. Une mise en retrait facilitée par une blessure aux adducteurs, fin février. À son retour, il squatte le banc. L’OM connaît une embellie dans les résultats et le duo Sanson-Lopez a les faveurs du coach. Titulaire à vingt reprises en 36 journées, on ne peut pas dire que Kevin Strootman ait emballé les foules. Conscient qu’il a failli, il n’en reste pas moins l’une des attractions majeures du club. Son salaire de 4,5 millions d’euros à l’année en témoigne. Un joueur de sa trempe peut-il évoluer dans un club absent des joutes européennes ? Il semble que oui.

La suite après cette publicité

« Moi je l’ai déjà dit, j’ai signé un contrat de cinq ans ici, et je n’ai fait qu’un an. Une mauvaise année. Il me reste quatre ans pour mieux faire. J’ai dit que je voulais rester ici. Mais je ne suis pas le seul décisionnaire. Je suis concentré sur jouer, pour l’OM. Je veux faire beaucoup mieux, » a répondu le joueur, envoyant un message clair sur son futur avec l’OM. Entraîneur de l’AS Roma de 2013 à 2016, Rudi Garcia avait insisté pour rapatrier Kevin Strootman à Marseille l’été dernier. Mais le coach est aujourd’hui sur la sellette après une saison marquée par 13 défaites en Ligue 1, 5 en Ligue Europa et des éliminations prématurées en coupes nationales. Venu pour lui, ou du moins grâce à lui, Kevin Strootman semble faire la part des choses. « J’ai un contrat ici. L’entraîneur a un contrat ici ». Faisant comprendre que leurs destins n’étaient pas liés. Si l’avenir de Rudi Garcia à la tête de l’OM semble incertain, le discours de Kevin Strootman est très clair : s’imposer ici, coûte que coûte, dès la saison prochaine.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Copié dans le presse-papier