Le retour gagnant de Nicklas Bendtner

Transféré à Rosenborg cet hiver après un passage raté à Nottingham Forest, Nicklas Bendtner n'a pas manqué ses débuts. Son nouveau club est déjà sous le charme.

Par Alexis Pereira
2 min.
Rosenborg BK Nicklas Bendtner @Maxppp

Trois matches, trois victoires, deux buts. Pour des débuts en Tippeligæn, ce sont des débuts réussis. Nicklas Bentdner (29 ans), arrivé en janvier après un passage de quelques mois à Nottingham Forest (2 réalisations en 15 matches de Championship), s'est immédiatement adapté à Rosenborg. Ce dimanche, s'il a malencontreusement dévié un ballon dans ses propres filets, l'attaquant a tout de même participé à la victoire des siens dans le choc au sommet de la 3e journée du championnat de Norvège, face à Molde (2-1). Un succès qui valide ses premiers pas dans son nouveau club.

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Son coach Kåre Ingebrigtsen est déjà sous le charme de son n° 9. «Je pensais qu'il était peut-être un peu égocentrique. Mais c'est un joueur d'équipe, désireux de bien faire jouer les autres aussi. Il a déjà fait plus que ce que nous attendions de lui», a confié le technicien de l'écurie de Trondheim dans les colonnes du quotidien norvégien VG. Plus que ses performances déjà notables, l'entraîneur de l'actuel leader du championnat souligne le caractère et la capacité d'adaptation de l'ancien d'Arsenal.

Victime de sa mauvaise réputation

«Il affiche une tranquillité et une expérience formidables. Il répand autour de lui la bonne humeur. Nicklas est un gars fantastique. Il s'est parfaitement fondu dans le groupe ici. Il se soucie de tout le monde ici à Rosenborg. Il s'est rapidement imposé comme un acteur important sur le terrain et, surtout, dans le vestiaire», a-t-il indiqué. De quoi mettre du plomb dans l'aile à la mauvaise réputation présumée de l'international danois (74 sélections, 29 buts).

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Sous contrat jusqu'en juin 2018, l'enfant terrible du football danois espère trouver à Rosenborg la stabilité après laquelle il court depuis plusieurs saisons maintenant. Son passage discret à la Juventus Turin (9 apparitions en Serie A, 0 but en 2012/13) ou son expérience contrastée à Wolfsbourg (31 matches de Bundesliga, 3 réalisations entre 2014 et 2016) - des problèmes extrasportifs lui avaient valu d'être licencié par le VfL - ont fait oublier qu'il pouvait aussi être un redoutable finisseur quand il avait la tête au football. Pourvu que ça dure pour Rosenborg !

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