Liga

Takefusa Kubo n’est pas près de jouer au Real Madrid…

Recruté l'an dernier par le Real Madrid, le Japonais a séduit les Merengues. Mais son statut de joueur extra-communautaire pourrait lui jouer de mauvais tours.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Takefusa Kubo quand il était prêté à Majorque par le Real Madrid @Maxppp

Soufflé au nez et à la barbe du Paris Saint-Germain et du FC Barcelone par le Real Madrid alors qu’il était libre de tout contrat, Takefusa Kubo (19 ans) avait fait forte impression lors de ses premiers pas avec les Merengues l’été dernier, à l’occasion du stage de présaison de la Casa Blanca. Cependant, afin de lui faire engranger de l’expérience et du temps de jeu, Zinedine Zidane et ses dirigeants avaient décidé de l’envoyer en prêt à Majorque.

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Là-bas, l’international japonais (7 sélections) a disputé 35 matches de Liga, dont 23 comme titulaire. Bilan : 4 buts et autant de passes décisives. Une bonne expérience donc pour le Nippon. Mais avec la relégation de Majorque en deuxième division, le milieu offensif ne restera pas. Ces dernières semaines, la presse espagnole annonçait d’ailleurs un mercato très agité pour Kubo. En effet, pas moins de 10 clubs auraient fait part de leur intérêt au Real Madrid concernant un nouveau prêt.

Un statut d'extra-communautaire qui lui colle à la peau

Une longue liste de prétendants qui fait les affaires des Merengues. Car pour le moment, Takefusa Kubo est encore très loin de pouvoir jouer sous la tunique blanche. Outre le fait d’être encore jugé un peu trop jeune et tendre pour évoluer au sein de l’équipe dirigée par Zinedine Zidane, Kubo est surtout confronté à un problème administratif : sa place d’extra-communautaire.

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Pour rappel, en Espagne les clubs de Liga n’ont droit qu’à trois joueurs extra-communautaires. Et aujourd’hui, Éder Militão, Rodrygo et Reinier occupent ces places (Vinicius Junior devrait bientôt obtenir un passeport espagnol). Un souci de taille puisque, a priori, le Real ne compte pas se séparer de ses Brésiliens. Et selon Marca, il est fort probable pour que Kubo doive attendre qu’une de ces places se libère pour réaliser son rêve.

En effet, le quotidien espagnol indique que si le joueur désire obtenir un passeport espagnol, il serait alors obligé d’abandonner sa nationalité japonaise selon les lois de son pays. Ce qui le rendrait inéligible pour sa sélection nationale. Seule solution pour que les autorités nippones lui laissent son double passeport : épouser une Espagnole. Au pays de Cervantes, les seules possibilités qui lui permettraient de recevoir le précieux sésame l’obligent à vivre en Espagne pendant 10 ans (consécutifs) ou à être marié à une Espagnole pendant au moins un an. Vous l’aurez compris, Takefusa Kubo est très loin de pouvoir se défaire de son statut de joueur extra-communautaire.

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