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EdF : les énormes regrets d’Ibrahima Konaté pour la finale du Mondial 2022

Par Lucas Billard
2 min.
Ibrahima Konaté @Maxppp

C’est ce qu’on appelle être impuissant. Sélectionné par Didier Deschamps pour disputer la Coupe du Monde 2022, Ibrahima Konaté (23 ans) a joué un rôle déterminant dans le joli parcours de l’équipe de France au Qatar. Mais le défenseur central de Liverpool s’est assis sur le banc au coup d’envoi de la finale, perdue face à l’Argentine aux tirs au but, n’ayant passé que 7 minutes sur la pelouse dans l’émirat gazier. Dans un entretien accordé au Youtubeur Colinterview ces dernières heures, l’ancien joueur du RB Leipzig s’est livré à cœur ouvert sur cette soirée difficile à vivre. « Les premières 75 minutes, j’étais sur le banc. Je regardais les autres joueurs à droite, à gauche, ils avaient presque les larmes aux yeux. J’étais dans un état d’esprit où c’était trop dur. Je voyais des actions, je me disais "j’aurais trop aimé être là, juste pour…" mais tu ne peux rien faire, tu es sur le banc », a d’abord expliqué un Konaté plein d’amertume.

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Et le défenseur de Liverpool de poursuivre. « La différence entre les Argentins et nous, c’est que c’est une finale de Coupe du Monde et moi, je dirais que dans cette situation-là, tous les coups sont permis. Parce que c’est ce qu’ils ont fait. Quand tu les voyais arriver sur des duels, ok, ils vont au duel avec toi, mais ils te mettent un petit coup après. Et toi, tu te plains à l’arbitre. Mais non ! Mais on est cinglés ou quoi ? C’est une finale de Coupe du monde, il te met un coup, tu te relèves, comme si tu ne sentais rien. Ils sont dans la provocation, mais dès qu’ils voient qu’ils ont pris l’ascendant sur toi, ils gagnent en confiance, poursuit Konaté. Et nous, c’est ce qu’on leur a donné dès le départ. Sur des coups, on regarde l’arbitre. Non, non, non ! Il te met un coup ? Je n’ai rien senti. Le prochain duel, tu lui remets un coup. Même si tu lui casses la jambe, c’est une finale de Coupe du monde. Je ne peux pas en dire plus. On aurait dû dès le départ mourir pour ce match-là. C’est l’erreur qu’on a faite, tous ensemble. »

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