Info FM, ETG : le meilleur passeur de L2 Gustavo Campanharo rêve en grand

Meilleur passeur de Ligue 2 après 19 journées avec 7 offrandes distillées, Gustavo Campanharo (23 ans), 2 réalisations au compteur par ailleurs, s'est imposé comme l'un des tous meilleurs milieux du championnat. «C'est le fruit du travail accompli durant la semaine, à l'entraînement. Grâce à Dieu, ça paye en match. Je n'avais jamais pensé à être meilleur buteur ou meilleur passeur, mais je suis heureux que mon travail soit ainsi reconnu et valorisé», nous a-t-il indiqué. Le Brésilien, passé par la Fiorentina et le Hellas Vérone auparavant, s'est immédiatement adapté au football français. «C'est un championnat très compétitif, très physique, avec beaucoup de bonnes équipes. Ça me permet de progresser. C'est aussi un championnat très regardé. Les gens sont contents de mon travail, alors je suis satisfait, mais j'essaye de toujours chercher à progresser. Je suis content de mes débuts et je vais travailler fort pour continuer comme ça et tenter de faire remonter l'ETG en Ligue 1», a-t-il confié, persuadé que les Haut-Savoyards, actuels 13es au classement, ont les moyens d'accrocher la montée en fin de saison.

«Nous avons des joueurs de qualité. Nous avons enchaîné quelques mauvais résultats, mais nous ne sommes pas largués au classement (10 points de retard sur le 4e). En réalisant une série, on reviendrait dans la course. Nous devons nous concentrer et travailler dur pour revenir dans les premières places et, qui sait, accrocher la montée en Ligue 1. On y croira jusqu'au bout», a lancé celui qui est conseillé par Nicolas Pauly et ARF Sports Assessoria, aujourd'hui pleinement adapté à son nouvel environnement après des débuts délicats. «J'ai eu un peu de mal avec le français au début, mais l'adaptation s'est bien passée. Beaucoup de gens m'ont aidé. J'aime le championnat et le football français. C'est une nouvelle expérience pour moi. En Italie, c'était plus tactique. Ici, le jeu est plus rapide, moins fermé. Je cherche à m'adapter pour donner le meilleur de mes qualités ici. Le fait d'avoir des Brésiliens avec moi (Bruno da Cruz, Betão), ça aide. Barbosa parle portugais, il m'a beaucoup aidé aussi. Je me débrouille en espagnol, comme d'autres joueurs, cela me permet de me faire comprendre», a-t-il expliqué, fier d'évoluer sous les ordres de Safet Susic, «un grand nom» et «un entraîneur très intelligent».

S'il est bien à l'ETG, le natif de Caxias do Sul, qui possède un passeport communautaire (italien), figure déjà dans le viseur de quelques écuries à l'étage supérieur. Pour l'heure, il laisse tout cela de côté, mais la Ligue 1 est l'un de ses objectifs avoués. «Je suis prêté un an, par Bragantino, au Brésil. L'ETG a une option d'achat. Je cherche à faire mon travail du mieux possible. Ce serait grand de monter en Ligue 1 avec Évian. On verra si je dois rentrer au Brésil ou rester ici en fin de saison. Pour l'instant, je laisse cela de côté, mes agents s'en chargent. J'aimerais découvrir la L1. Comme tous les joueurs, je veux toujours progresser, aller plus haut. C'est l'ambition de tout joueur. II y a quelques clubs qui me suivent, mais je cherche à donner le meilleur de moi-même, ici, à Évian. Je vais continuer comme ça. Si des offres se présentent, c'est que j'aurai bien fait mon travail avec Évian. Je ne peux que continuer à jouer comme ça. On verra bien ce qui se présentera», a-t-il conclu. En continuant à distiller des caviars à la louche, Gustavo Campanharo finira sans doute par être exaucé. À Évian ou ailleurs.