Ligue 1

PSG - Nantes : le retour contrasté de Gonçalo Ramos

De retour dans le onze du Paris Saint-Germain lors du nul concédé par les Rouge et Bleu face au FC Nantes (1-1), Gonçalo Ramos a rendu une copie assez maigre malgré une passe décisive dans les premiers instants de cette rencontre.

Par Josué Cassé
3 min.
Gonçalo Ramos en action avec le PSG. @Maxppp

Absent depuis sa blessure à la cheville au Havre, le 16 août dernier, lors de la première journée de Ligue 1, Gonçalo Ramos faisait son grand retour dans le onze des champions de France en titre. Aligné à la pointe de l’attaque face au FC Nantes, le buteur portugais - chaudement acclamé en avant match - ne tardait d’ailleurs à se mettre en évidence. Dès la deuxième minute de jeu, le numéro 9 parisien déviait au premier poteau un centre de Nuno Mendes pour trouver Achraf Hakimi seul devant le but (1-0). Dans la foulée, il était à la réception des deux centres de Kang-In Lee (5e) puis Fabian Ruiz (8e) mais Patrik Calgren veillait au grain. Un début de match tout proche de faire mentir Luis Enrique.

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«Il semblerait que Gonçalo soit la solution de tous les maux du monde. En réalité, la solution n’est pas dans un joueur ou deux ou même d’un joueur que l’on pourrait faire signer et qui serait la solution. La solution, c’est de s’améliorer en tant qu’équipe», avait, en effet, assuré le technicien espagnol quelques heures avant la réception des Canaris. Oui mais voilà, au fil des minutes, la sortie médiatique de l’ancien sélectionneur de la Roja s’avérait de plus en plus pertinente. En difficulté au cours du premier acte avec 11 petits ballons touchés (et pas plus de 15 avant l’heure de jeu), l’ex-artificier de Benfica éprouvait toutes les peines du monde à se sortir du marquage de Nicolas Pallois ou Nathan Zeze. Une prestation globalement trop discrète, à l’instar de sa seconde période où il aura là-aussi été bien trop brouillon, excepté cette déviation dans les six mètres, proche de profiter à Joao Neves (56e).

Ramos n’a pas tout changé…

Crédité d’un 5,5 par la rédaction FM, l’attaquant de 23 ans affichait d’ailleurs logiquement sa frustration au micro de DAZN après cette nouvelle prestation insipide des Parisiens sur le plan offensif. «On a été meilleur que Nantes mais ça a été un match difficile car on a pas réussi à marquer plus de buts. On s’est créé beaucoup d’occasions mais qu’on garde la tête haute et qu’on continue à travailler. Il a manqué de la finition et rester calme devant le but». Resté sur le pré malgré son manque de rythme et ses 20 petites minutes disputées, mardi soir, à Munich, le natif d’Olhão était malgré tout salué par son entraîneur au coup de sifflet final. Gonçalo Ramos est un vrai buteur, on lui a demandé d’être présent, notait tout d’abord l’Espagnol au micro du diffuseur avant de féliciter son protégé, tout en rappelant qu’il n’était pas la solution ultime aux problèmes actuellement rencontrés par le PSG.

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«Vous m’avez toujours parlé du faux numéro 9, et cette fois-ci, il y avait un neuf. Et qu’est-ce qui a changé ? C’est une blague bien sûr mais la solution ne vient jamais d’un seul joueur. Il faut s’améliorer comme équipe, en tant que club. Il faut bien sûr s’améliorer aussi lors du mercato, en profiter pour améliorer l’effectif, mais la solution est toujours globale. C’est un joueur de surface qui est toujours en mouvement, qui génère des occasions de but et je suis content de ce qu’il a apporté tout au long du match». Après une première campagne parisienne à 14 buts et 2 passes décisives en 40 matches et en attendant d’éventuels ajustements lors de la prochaine fenêtre hivernale, Gonçalo Ramos va lui, quoi qu’il en soit, tenter de retrouver, au fil des semaines, son plein potentiel. Une chose est sûre, le Portugais ne peut être, aujourd’hui, considéré comme la solution à tous les maux de ce PSG version Luis Enrique, toujours bien installé en tête du championnat de France.

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