Boca Juniors : Edinson Cavani fait déjà le coup de la panne
Arrivé cet été en Argentine, El Matador avait parfaitement démarré son aventure du côté de Buenos Aires. Mais depuis, il connaît une traversée du désert.
Le 29 juillet dernier, Boca Juniors officialisait l’arrivée d’Edinson Cavani (36 ans). Après une seule saison à Valence (5 buts en 25 matches de Liga), l’attaquant uruguayen paraphait un contrat d’un an et demi avec les Xeneizes, avant d’être présenté en grande pompe à la Bombonera avec le maillot bleu et jaune floqué du numéro 10 porté par les légendes du club. Le rêve du club porteño se réalisait enfin. L’intérêt de Boca pour l’ancien Parisien datait depuis le départ du PSG de Cavani et cette fois, toutes les planètes étaient alignées.
«Je suis heureux pour de nombreuses raisons. Boca est le plus grand club d’Amérique du Sud et l’un des plus grands du monde. Arriver dans un club comme celui-là vous motive toujours. Il y avait toujours des contacts et une chance de revenir», déclarait d’ailleurs El Matador, ravi d’entamer sa première aventure en Argentine. Le conte de fées démarrait même de la meilleure des manières avec un Cavani buteur dès la première journée de championnat contre Platanes (3-1) le 18 août dernier. Mais depuis, silence radio. À l’heure où Boca Juniors s’apprête à défier Palmeiras dans le cadre de la demi-finale aller de la Copa Libertadores, la formation du vice-président Juan Roman Riquelme doit composer avec une recrue phare muette depuis huit matches.
0 but depuis 8 matches
Pas simple puisque Cavani a été recruté pour aider Boca à remporter notamment un titre continental qui fuit les Xeneizes depuis 2007. Une réaction est donc fortement attendue contre Palmeiras, d’autant que son mutisme en quart de finale (aller et retour) face au Racing Club n’est pas passé inaperçu. Pointé du doigt, l’intéressé fait passer ses messages sur son compte Instagram. « Pas de relâchement. Toujours en avant, avec foi, les gars. » Motivé, Cavani a démontré durant sa carrière qu’il n’est pas du genre à lâcher prise. Et du côté du club, Juan Roman Riquelme se refuse bien évidemment à mettre la pression à sa star, à trois jours du choc face à Palmeiras. Interrogé par ESPN, l’ancien joueur de Villarreal semble d’ailleurs toujours sur son nuage lorsqu’il voit Cavani porter la tunique bleu et jaune.
« Pour moi, voir Cavani porter le maillot de notre club est un rêve. Le voir à chaque fois que j’arrive au club et voir à quel point il est heureux, le saluer et le serrer dans mes bras. Chaque jour, je me dis que Cavani joue pour notre club. À 36 ans, l’homme aime la compétition. On peut lui reprocher d’avoir ou pas des occasions. C’est une chose merveilleuse pour les jeunes joueurs, pour Zeballos, Barco, Medina, Equi Fernandez, Langoni, c’est merveilleux de l’avoir et j’espère qu’ils pourront en profiter et apprendre de lui. Nous sommes à trois matches de la finale et si nous voulons atteindre la finale, nous devrons faire un grand match défensif et offensif, à la fois à domicile et au Brésil, mais le plus important est de gagner à la maison. Nous devons penser uniquement au match de jeudi, à le gagner, et à partir de vendredi, nous penserons au reste. » Et si Cavani pouvait participer à la fête, Riquelme serait encore plus content.
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