OM : Pablo Longoria prend enfin la parole !
Dans un entretien accordé à La Provence, le président phocéen a pris la parole. Et il a notamment rejeté les accusations formulées contre lui par certains supporters.
De quoi sera fait l’avenir de Pablo Longoria ? Après les évènements de la journée de lundi et cette fameuse réunion, puis ce mardi très agité au terme duquel il a décidé de se mettre en retrait, c’est le flou le plus total autour de l’Espagnol. Il va prendre le temps de la réflexion, alors qu’il a été particulièrement choqué par la véhémence de cette réunion avec les supporters phocéens. De même pour son bras droit Javier Ribalta par ailleurs. Muet jusqu’ici, même après le départ de Marcelino en début d’après-midi, il a décidé de s’exprimer dans un entretien accordé à La Provence. L’entretien complet sera publié ce jeudi, mais le média du sud de la France a déjà dévoilé quelques extraits sur son site web.
Dans ces quelques lignes, le président de l’OM se défend notamment des accusations qui ont été portées contre lui. « La saison dernière, des insinuations selon lesquelles j’avais volé de l’argent avec les transferts sont arrivées jusqu’au groupe McCourt. Pour me protéger, j’ai dû demander au groupe McCourt d’auditer toutes nos opérations par un cabinet indépendant, pour démontrer qu’on était transparent. J’ai donné tous mes comptes bancaires, mes téléphones, mes e-mails, tout… Il en est sorti qu’on était clean ! J’ai tout donné, jusqu’à des conversations privées avec ma mère », a d’abord lancé le dirigeant espagnol.
Il affirme avoir été menacé
« Tout ce que je disais hors de mon cercle de confiance sortait dans la presse. Il y a eu des insinuations par rapport à ma famille. Tous ces mouvements sont basés sur le fait de faire peur. "Si tu fais ça, on va te calomnier, on va sortir un dossier sur toi" : vous savez combien de fois je l’ai vécu ces derniers mois ? Beaucoup. C’est pour ça aussi que j’ai décidé qu’on ouvre un audit parce que je voulais donner à mon propriétaire de la confiance, lui montrer qu’il n’y avait rien », poursuit Longoria, très touché par la tournure des évènements, et visiblement prêt à montrer sa bonne foi. Sur les réseaux sociaux, certains avaient évoqué quelques mouvements louches, et notamment au niveau du centre de formation. Ce qu’il réfute totalement donc.
Selon ses propos, il a bien été menacé par certains supporters : « j’ai compris que ça avait dépassé la limite. On s’est posé la question : où est la limite ? Lundi, je me suis dit qu’elle était encore beaucoup plus loin que ce que je pensais. Cela avait commencé par des insinuations et ça arrive jusqu’à la menace. Je ne peux pas accepter ça, je ne peux pas entendre : "À Marseille c’est comme ça". C’est pour cela que l’on a dit mardi : "Dans les conditions actuelles, il est impossible de travailler". Vous me comprenez maintenant, non ? Ce n’est pas normal qu’un dirigeant de football soit menacé. Qu’il soit critiqué oui, on est payé pour ça. Mais menacé…» On peut comprendre son désarroi, effectivement…