Série A

Sa nouvelle vie au Brésil, son départ de l’OM, son avenir : Dimitri Payet lâche ses vérités

Dimitri Payet a relevé un nouveau défi en rejoignant Vasco da Gama en 2023, apportant son talent et son expérience au football brésilien. Accueilli avec ferveur à Rio, il a su marquer les esprits malgré une adaptation parfois délicate. Entre éclairs de génie et défis à surmonter, son aventure au Brésil ne laisse personne indifférent.

Par Valentin Feuillette
5 min.
Dimitri Payet @Maxppp

L’arrivée de Dimitri Payet au Brésil, en août 2023, a marqué un tournant inattendu dans la carrière du meneur de jeu français. Après avoir quitté l’Olympique de Marseille, où il était devenu une véritable légende, il a fait le choix audacieux de rejoindre Vasco da Gama, l’un des clubs historiques du football brésilien. Ce transfert a été accueilli avec un mélange de surprise et d’enthousiasme, tant en France qu’au Brésil. Dès son arrivée à Rio de Janeiro, Payet a été chaleureusement accueilli par les supporters, qui voyaient en lui un joueur capable d’apporter une touche technique européenne et une vision du jeu précieuse pour relancer le club. Toutefois, s’adapter à un nouveau championnat, à un football plus rythmé et physique, ainsi qu’à un environnement totalement différent n’a pas été sans défis. Malgré son talent et son expérience, Payet a connu des hauts et des bas sous le maillot de Vasco, alternant entre éclairs de génie et difficultés d’adaptation. Sur le terrain, son impact n’a pas toujours été à la hauteur des attentes.

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En 70 apparitions avec Vasco da Gama, Payet a inscrit seulement sept buts et délivré dix passes décisives, des statistiques modestes pour un joueur de son calibre. Son manque de régularité et les difficultés de l’équipe en championnat ont conduit le club à revoir ses plans, et la presse brésilienne évoque déjà un possible départ avant la fin de son contrat, qui court jusqu’en juin 2025. Mais au-delà du football, c’est aussi sa vie personnelle qui a attiré l’attention des médias. Des rumeurs persistantes font état d’une relation avec une avocate brésilienne, Larissa Ferrari, ce qui aurait créé des tensions dans sa vie privée et ajouté une pression supplémentaire sur ses performances. Entre défis sportifs et tourments personnels, le passage de Payet au Brésil s’annonce plus mouvementé que prévu, et son avenir à Vasco reste incertain. Nos confrères de Canal Plus a suivi l’ancien international français dans sa nouvelle vie brésilienne.

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Une rockstar française à Rio de Janeiro !

Dans son large entretien avec Canal, Dimitri Payet est revenu sur son arrivée au Brésil. Entre un supporter qui donne le nom de Payet à sa fille et un autre qui offre le chapelet du baptême de son enfant à l’ancien de l’OM, la pression est totale : «je venais juste de signer, je n’avais encore rien donné. Je n’avais rien montré donc c’était un peu surprenant et c’était agréable. J’avais besoin de cet amour quand je suis arrivé et c’est ce qu’ils ont réussi à faire, à me redonner envie de jouer au foot, à me redonner envie de travailler et de faire ce que j’aime dans le métier. C’était clairement de se sauver et c’est ce qu’on a fait. Ce n’est pas un championnat simple. On est là à la cool à la détente, mais il y a quand même du niveau et c’est très intéressant mais pour se régaler comme ça, il y a un prix à paye, et le prix, il est fort. Je crois que voilà tout le monde connaît ce stade mythique, c’est exceptionnel de pouvoir se dire que j’ai la chance d’y évoluer parfois, mais c’est vrai que je les sens les presque 38 ans. Les efforts coûtent plus cher. Même si le physique est plus difficile aujourd’hui, je prends beaucoup de plaisir ici, en jouant dans un club comme Vasco, un club aussi populaire et historique qui a connu des Romario, des Juninho, des Nene. On a beaucoup de pression ici et c’est ce que j’aime donc j’avais besoin de ça à ce moment-là de ma carrière et de ma vie parce que c’était j’étais dans le mal, j’étais par terre après Marseille».

PLusieurs milliers de supporters brésiliens attendaient Dimitri Payet à l’aéroport de Rio de Janeiro lors de la signature du Français, et ce, jusqu’à plus de trois heures du matin. Pourtant le niveau de Dimitri Payet n’a pas toujours été optimal sous le maillot de Vasco. Et son utilisation par son entraîneur reste assez irrégulier : «c’est toujours difficile de ne pas démarrer un match, mais un entraîneur, il est tout sauf fou. Il peut ne pas te voir en peinture, si tu le fais gagner, il va te mettre tous les matchs et je suis le premier à être honnête envers moi-même. Je me rends compte. J’ai fait des saisons où mon nom était noté en premier sur la feuille parce que tu es bon et parce que tu fais gagner. A partir du moment où on peut se passer de toi, tu as rien à dire, tu te tais, tu travailles. Je pourrais me dire "ouais je suis à Rio tranquille, c’est bon. Je joue, je ne joue pas, c’est pareil". Non parce que du moment où je me dirais ça, c’est qu’il faudra arrêter. Si je suis là aujourd’hui, c’est que j’ai envie de jouer encore. J’ai envie de jouer ces matchs, peu importe l’âge que j’ai. C’est cet esprit de compétition qui me maintient».

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En fin de contrat prochainement, Dimitri Payet ne sait pas encore de quoi sera fait son avenir et la suite de sa carrière. Il en discute toujours avec son entourage mais il est au moins sûr qu’il ne restera pas aussi éloigné de sa femme et de ses enfants : «le choix du Brésil, c’est un choix que je regrette en aucun cas. Pour l’instant ma fin de contrat est en juin, je ne me suis pas encore posé de questions sur la suite honnêtement donc je ne peux pas vous dire si ça sera la fin, je ne peux pas vous dire s’il y aura autre chose. Je ne sais pas si je peux encore continuer longtemps sans la famille à mon avis. Un an et demi maintenant, ça fait déjà beaucoup, je ne pourrai pas refaire quelque chose où on est aussi loin en termes de distance et de séparation. Ce que je veux, je ne sais pas. Mais ce qu’on veut plus, je sais». L’annonce est faite. Plus qu’à voir de quoi seront fait les prochains mois de Dimitri Payet.

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