Malgré plusieurs échecs, l’OM continue sa quête de l’attaquant idoine. Et c’est au tour de Marco Borriello d’être cité sur la Canebière.
« Il y avait 3, 4 équipes qui m’ont contacté de façon insistante jusqu’au dernier jour du mercato. Je ne savais pas trop comment cela allait se terminer et ça m’a beaucoup perturbé. C’est pour cela que j’ai rencontré le 30 août le directeur sportif Walter Sabatini qui m’a confirmé que je n’étais plus sur la liste des transferts et que j’étais un joueur important de la Roma. Le lendemain matin, j’ai vu Luis Enrique qui m’a tenu le même discours. C’est pour cela que j’ai décidé de rester. » La déclaration de Marco Borriello tout juste après la fin du mercato estival laissait penser que l’attaquant international italien allait disposer d’un important temps de jeu à la Roma.
Malheureusement les belles promesses de Luis Enrique et de Walter Sabatini se sont évanouies quelques semaines après et l’ancien Milanais n’a plus joué depuis près d’un mois. Barré par Osvaldo, Francesco Totti, Bojan Krkic et même par le jeune Franco Borini, Borriello est désormais la cinquième roue du carrosse. Une situation difficile à vivre pour le buteur de 29 ans qui n’a plus de temps à perdre et qui aspire simplement à jouer et à retrouver le chemin des filets.
Rien d’étonnant à voir quelques clubs tourner autour du Romain. Si le Genoa est venu aux nouvelles, c’est le Milan AC qui s’est montré très intéressé ces derniers jours pour remplacer Antonio Cassano. Mais tout comme cet été, la situation de Borriello n’a pas laissé de marbre les clubs français. Si pour l’instant le PSG a mis la piste en stand-by, ce n’est pas le cas de l’Olympique de Marseille qui a relancé le dossier selon nos informations.
En quête d’un renfort offensif hivernal, le club phocéen multiplie les pistes. Après avoir pris des renseignements sur Diego Milito (Inter) et sur Fabio Quagliarella, c’est au tour du numéro 22 de la Roma de faire l’objet d’une approche de l’OM. Simple intérêt ou vraie opération séduction à venir ? Une chose est sûre, l’éventuel départ d’André-Pierre Gignac cet hiver en prêt (Fulham et quelques clubs allemands sont revenus à la charge) pourrait libérer une place sur le front de l’attaque.
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