Pendant que l’OL galère, Botafogo cartonne tout sur son passage !
Sur ce début de saison, l’Olympique Lyonnais a du mal à se montrer performant. Son propriétaire, John Textor peut néanmoins se consoler avec un autre des clubs qu’il possède. En effet, le club brésilien de Botafogo est en train d’enchaîner les résultats solides.
Battu à 11 contre 10 pendant 85 minutes contre l’Olympique de Marseille (3-2), l’Olympique Lyonnais est actuellement dans une passe compliquée. Seulement 14e de Ligue 1, le club rhodanien débute ce soir son aventure européenne contre l’Olympiakos. Du côté de son propriétaire John Textor, tout ne se passe pas idéalement. Voulant racheter le club anglais d’Everton, il a vu les propriétaires de l’AS Roma, les Friedkin prendre la main dans ce dossier. Pour autant, cela se passe très bien avec une autre de ses équipes : Botafogo.
Resté sur une saison 2023 frustrante où le club avait dominé les 2/3 de la saison avant de s’écrouler dans la dernière ligne droite, Botafogo signe un exercice 2024 solide et plus régulier. Aidé par un mercato ambitieux avec notamment l’arrivée de Luiz Henrique pour 16 millions d’euros l’hiver dernier et des renforts cet été de Thiago Almada (Atlanta United), Matheus Martins (Udinese), Vitinho (Burnley), Alex Telles (ancien joueur de Porto et Manchester United) et Allan (ex du Napoli et d’Everton) pour 37,5 millions d’euros, Botafogo s’est donné les moyens de ses ambitions sous les ordres d’Artur Jorge qui avait réalisé un superbe travail avec Braga.
Botafogo en lice pour un doublé historique
Renforçant une équipe qui avait terminé cinquième la saison passée en dominant longuement le championnat, Botafogo aura mis plus de temps à s’installer en haut du classement, mais s’est stabilisé avec une belle régularité dans ses résultats. Le club brésilien reste d’ailleurs sur quatre victoires de rang dans le championnat brésilien et compte trois points d’avance sur Palmeiras ainsi que quatre unités sur Fortaleza. Alors qu’il reste onze journées, l’optimisme est présent pour le club de Rio de Janeiro qui devrait à minima terminer sur le podium (le 4e Flamengo compte 11 points de retard). À la recherche d’un titre de champion du Brésil qui lui fuit depuis 1995, Botafogo vise également son premier titre continental.
Après avoir écarté Palmeiras et Sao Paulo en Copa Libertadores, le club brésilien se retrouve demi-finaliste de la compétition et devrait jouer contre le vainqueur de Penarol - Flamengo. Avantage pour le moment aux Uruguayens qui ont gagné le match aller 1-0 et qui reçoivent le club de Rio de Janeiro. L’autre demi-finale met aux prises l’Atlético Mineiro et River Plate. C’est la première fois depuis 51 ans que Botafogo rejoint ce stade de la compétition. De quoi permettre au coach Artur Jorge de savourer après la rencontre : «nous avons vu Botafogo être "le feu" et nous avons obtenu ce que nous voulions. Nous avons eu l’occasion de marquer plus de buts, nous n’en avons marqué qu’un, mais nous avons eu le sang-froid, la sérénité et la compétence pour être supérieurs et être à nouveau, plus de 50 ans plus tard, en demi-finale d’une compétition internationale.»
Le coach portugais a ensuite appuyé ses ambitions compte tenu du travail réaliser cette saison. «Nous travaillons beaucoup. Nous pouvons dire que nous recherchons la chance qui demande tant de travail, mais nous recherchons cette chance avec dévouement, avec engagement, avec de grands sacrifices chaque jour. On se prive de beaucoup de choses pour pouvoir avoir les résultats qu’on a obtenus. Et c’est une récompense juste, pour moi, car je suis heureux de voir le travail reflété dans les résultats de ce que nous avons réalisé, mais je suis encore plus heureux pour les joueurs, pour ce qu’ils ont fait, pour la façon dont ils se sont engagés. Je suis très satisfait pour eux, car ils méritent tous les bons moments qui se sont produits et, certainement, de meilleurs moments viendront, car cette équipe a une ambition», a-t-il poursuivi. Désormais, il ne manque plus qu’à traduire ça avec au moins un titre pour Botafogo. Si la situation à l’OL n’est pas idéale, John Textor pourra au moins se satisfaire de ce que réalise son club brésilien.