Dans un entretien accordé à So Foot, l'ancien portier du Paris Saint-Germain s'en est ouvertement pris à d'anciennes gloires du football français. Et ça décoiffe.
Surnommé le Chat en raison de son incroyable agilité et de sa détente hors du commun, Bernard Lama fait partie des meilleurs gardiens de l’histoire du football français. Plutôt discret dans les médias et pas vraiment habitué à faire parler de lui, l'ancien gardien de l'équipe de France (44 sélections) s'occupe désormais de promouvoir le football dans sa Guyane chérie. Pourtant, Lama s'est bien lâché sur certains de ses anciens partenaires de sélection ou du PSG dans un entretien publié dans les colonnes de So Foot.
Premier à en prendre pour son grade : Fabien Barthez. Concurrent de Lama chez les Bleus, l'ex-Red Devil n'est pas décrit comme un rival par le Guyanais. En revanche, le quotient intellectuel de Barthez en a pris un coup. «Barthez, c'est un bon soldat ! Il est blanc, pas très intelligent, il ne fait pas trop d'histoires, il a été le chouchou à une époque, mais aujourd'hui, on ne l'appelle pas pour parler de football.» L'intéressé appréciera. Et ce n'est pas tout.
«Simone, c'est un gros con»
Entraîneur de Lama au PSG de 1994 à 1996, Luis Fernandez n'était visiblement pas non plus une grande lumière à en croire le Chat. En cause, un goût du changement trop prononcé chez l'actuel consultant de beIN Sports et une incapacité à diriger un club du standing des Rouge-et-Bleu. «C'était le folklore. Fernandez, c'est un entraîneur de coupes, pas un entraîneur de stabilité. Toutes les semaines, fallait qu'il change l'équipe. C'est quelqu'un qui n'a pas compris où il était. C'était trop haut pour lui. Intellectuellement, il y avait un décalage.»
Mais tout cela n'est rien comparé aux attaques destinées à deux de ses ex-partenaires dans la capitale : l'ancien buteur Marco Simone, joueur avec lequel il a évolué entre 1998 et 2000, et le défenseur allemand Christian Wörns (passé à Paris entre 1998 et 1999). «Simone, c'est un gros con qui se la racontait. Wörns touchait un gros salaire, mais c'était un lâche. Il était limité et ne savait faire que le marquage individuel.» Une sortie médiatique que certains ne manqueront pas de commenter. À commencer par Luis Fernandez, pas vraiment habitué à garder sa langue dans sa poche.
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