Il y a quelques semaines, le Brésilien Diego Costa décidait de tourner le dos à la Seleção pour jouer avec la sélection espagnole. Un choix qui divise encore aujourd’hui dans les deux pays.
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Le 29 octobre dernier, après de longues semaines d’incertitude, Diego Costa avait fait son choix. Lui, le Brésilien de l’Atlético Madrid jouera désormais pour la Roja, championne du monde en titre. Un choix forcément contestable, à quelques mois du Mondial dans son pays natal, qui n’a pas manqué de faire grincer des dents. « Il tourne le dos à un rêve partagé par des millions de personnes, » lâchait alors Scolari, amer. Un sentiment partagé par le milieu auriverde Ramires, qui assure que « si c’était moi, je n’aurai jamais hésité à choisir la sélection brésilienne, » alors que la presse locale n’hésite pas à qualifier le buteur de l’Atlético de « traître » (O Globo).
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S’il fait parler dans le pays lésé par cette affaire, il en est de même côté espagnol. Car si cette décision a recueilli un accueil positif suite aux efforts consentis pour débaucher le joueur, cet atout supplémentaire ne fait pas la joie de tout le monde. Tandis que le Barcelonais Pedro avoue aujourd’hui à Marca que ses qualités « peuvent nous faire du bien », son compatriote Fernando Llorente est plus critique. «Ça ne me dérange pas, vraiment. Il joue depuis plusieurs années en Espagne voyant le niveau de cette sélection au sein de laquelle tous les joueurs aimeraient évoluer,» assure-t-il à AS. «Diego Costa en a eu la possibilité et je comprends pourquoi il a choisi de jouer pour l’Espagne. Dans cette situation, j’aurais choisi de jouer pour mon pays. Mais tout le monde est différent.»
Un constat sans appel parfaitement compréhensible pour un joueur qui devait déjà faire face à la concurrence d’un Alvaro Negredo en grande forme, au sein d’un effectif habitué à jouer sans numéro 9 de métier. Le buteur de la Juve doit même sa dernière sélection à la blessure de Diego Costa, qui ne pourra pas faire ses débuts avec la Roja avant le dernier match préparatif pour le Mondial. Une rencontre qui pourrait sonner le glas pour Fernando Llorente, car il est aujourd’hui difficile d’imaginer Vicente Del Bosque se priver de Diego Costa après les efforts consentis pour s’attacher ses services. Plus que jamais, les places valent cher chez la Roja.
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