Bundesliga

Le Bayern Munich a déjà une piste de secours

La volonté de Thomas Tuchel de ne pas poursuivre au Bayern Munich vient s’additionner à la longue liste des refus déjà essuyés par la direction. Max Eberl ne perd pas espoir et a déjà une nouvelle priorité.

Par Maxime Barbaud
2 min.
Max Eberl, directeur sportif du Bayern Munich @Maxppp

Il n’y aura finalement pas de virage à 180°. Thomas Tuchel a annoncé hier en conférence de presse son départ du Bayern Munich à l’issue de cette 34e et dernière journée de Bundesliga à Hoffenheim ce samedi. «C’est la dernière conférence de presse dans la Säbener Straße (le centre d’entraînement du Bayern, ndlr). L’accord de février demeure. Il y a eu d’autres discussions, mais nous n’avons pas trouvé d’accord.» Tuchel souhaitait être prolongé d’un an par rapport à son contrat actuel, le passant de 2025 à 2026, ce que la direction n’a pas accepté.

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Les deux parties vont donc se quitter. La direction bavaroise essuie un nouveau refus après ceux de Xabi Alonso, Julian Nagelsmann, Ralf Rangnick, Oliver Glasner, Julen Lopetegui et même Unai Emery qui préfère prolonger l’aventure à Aston Villa. La mission de Max Eberl, directeur sportif depuis le 1er mars 2024, se complique encore et toujours. La piste Hansi Flick ne convint pas non plus à tout le monde en interne, alors que celui-ci se tient régulièrement au courant des événements au sein du rekordmeister.

Eberl fait de De Zerbi sa priorité

La presse allemande indique même qu’Eberl n’aurait pas toute la latitude suffisante pour choisir le futur coach de l’équipe première. C’est dire les distancions existantes entre les "nouveaux" dirigeants et les vieux éléphants, Uli Honess en tête. Néanmoins, Sport Bild croit savoir qu’un nom se dégage pour prendre la suite de Tuchel. Il s’agit de Roberto De Zerbi. L’Italien a notamment les faveurs de Max Eberl. Il était même le principal sujet de la réunion du puissant conseil de surveillance de lundi dernier. Reste désormais à convaincre l’intéressé, pas une mince affaire.

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«Si vous me demandez si un club peut me faire changer d’avis, non, alerte l’Italien dans un entretien à The Athletic paru ce vendredi. Quand je dis qu’aucun club ne peut me faire changer d’avis, j’ai toujours été honnête.» Il a tout de même ouvert la porte si jamais Brighton lui laissait l’opportunité de négocier. «Nous devons d’abord analyser la situation avec Tony (Bloom, propriétaire du club), Paul (Barber, directeur général) et David Weir (directeur technique). Si je reste, je veux atteindre l’objectif le plus élevé que nous puissions atteindre chaque saison.» Le contrat de De Zerbi file jusqu’à 2026 avec une clause libératoire de 12 M€. Le Bayern sait à quoi s’en tenir.

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