Ligue 1

OL : Fabio Grosso se trouve déjà sur la sellette !

La défaite contre Lille pourrait être celle de trop pour Fabio Grosso, qui voit son avenir s’écrire d’ores et déjà en pointillés à Lyon. L’Italien devrait rencontrer le président John Textor cette semaine pour discuter de la situation actuelle de l’OL, toujours bon dernier de Ligue 1.

Par Valentin Feuillette
3 min.
Fabio Grosso   @Maxppp

Les semaines se suivent et se ressemblent tristement pour l’Olympique Lyonnais. Le changement d’entraîneur, opéré le 16 septembre dernier avec le départ de Laurent Blanc et l’arrivée de Fabio Grosso, n’a pas du tout porté ses fruits malgré un premier succès validé en championnat contre le Stade Rennais (0-1). Encore ce weekend, l’OL a chuté en Ligue 1 contre le LOSC (0-2) dimanche, sur la pelouse du Groupama Stadium. Un nouveau revers qui pourrait bien marquer un énième tournant négatif dans la première partie de saison des Rhodaniens. En effet, selon les informations de nos confrères de L’Equipe, la position de l’entraîneur italien, Fabio Grosso, est plus que jamais fragilisée après ce revers face à Lille et un deuxième changement sur le banc lyonnais n’est pas à exclure. D’ailleurs, l’ancien tacticien de Frosinone devrait rencontrer le président John Textor dans les prochains jours afin de faire le point sur la terrible situation dans laquelle s’enfoncent les Gones depuis plusieurs semaines.

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«Non moi je ne me sens jamais perdu. On sait que c’est très difficile mais moi je ne me sens jamais perdu. Il y a la place pour batailler, pour essayer. Je reste avec courage, envie, détermination et je compte sur les joueurs qui ont ces caractéristiques. J’essaie de faire mes choix au mieux pour l’équipe. On sait qu’on est derniers, qu’on joue contre le quatrième, il y a une différence sur le terrain (…). Bien sûr qu’on est fragiles et qu’il y a des choses à améliorer mais on essaie de faire tout pour remonter au classement. Les joueurs qui sont rentrés sont bien rentrés. Malheureusement on perd le match. On sait qu’à notre position on perdra plus de matchs qu’on en gagnera mais il faut en gagner suffisamment pour reprendre les équipes juste devant. Ce n’est pas facile à dire quand on joue pour l’OL mais c’est comme ça», avait déclaré Grosso hier au micro de Prime Video après la défaite.

Un remplaçant en interne ?

Toujours d’après les indiscrétions de L’Equipe, le vestiaire commence à lâcher Fabio Grosso. Les cadres du groupe pointent du doigt l’incompréhension totale qui règne au sein de l’équipe quant aux changements quotidiens de dispositifs et de tactiques, à l’image de la rencontre contre le LOSC au cours de laquelle l’entraîneur italien a employé un total ahurissant de 4 systèmes différents. Le symbole d’un manque d’inspiration et de confiance qui témoigne d’une impuissance et d’une fébrilité. De plus, le journal français précise que la gestion plus que curieuse des joueurs cadres tels que Rayan Cherki, Alexandre Lacazette ou encore Dejan Lovren posent de plus en plus d’interrogations dans le groupe lyonnais. La sortie de l’attaquant français à la mi-temps dimanche semble avoir laissé des séquelles, alors que le défenseur croate est devenu remplaçant et que l’international Espoir alterne entre le banc et le onze sans réelle logique ou explication.

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Même si Fabio Grosso continue de sortir la carte de l’optimisme devant les journalistes et dans le vestiaire, le groupe ne semble plus enclin à écouter et suivre les méthodes de l’ancien joueur de la Juventus. Afin de reprendre le contrôle de son équipe, le président et propriétaire américain, John Textor, prévoit de rencontrer Grosso cette semaine dans l’espoir de remettre de l’ordre en tapant du poing sur la table. Un départ définitive de l’Italien est une réelle idée envisagée par la direction, d’après les informations de L’Equipe. Si ce scénario venait à avoir lieu, l’OL devra nommer un troisième coach cette saison et l’option interne pour assurer l’intérimaire est aujourd’hui la plus probable, à l’heure où les rumeurs de Frédéric Antonetti, Bruno Genesio ou Jorge Sampaoli sont annoncées comme «infondées» par nos confrères.

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