Adil Rami n'a pas raté son retour en Ligue 1
Adil Rami a disputé ses premières minutes de jeu sous le maillot de Troyes ce dimanche, contre Nice (1-0, 10e journée de Ligue 1). Le champion du monde 2018 n'a pas déçu.
Come-back. Ce dimanche, Adil Rami (35 ans) a retrouvé les pelouses de Ligue 1. Entré en jeu à la 27e minute en lieu et place de Oualid El Hajjam, le défenseur central, arrivé libre cet été à Troyes, s'est montré solide au poste d'axial droit dans le 3-5-2 troyen et a apporté toute son expérience à l'arrière-garde de Laurent Batlles face à l'OGC Nice (1-0, 10e journée de L1). Une victoire synonyme de bol d'air pour le club de l'Aube et de bonheur non dissimulé pour le champion du monde 2018.
«Ça fait grave plaisir de rejouer. Le plan, c'était de me remettre au niveau physiquement et de m'intégrer petit à petit. Du coup, les plans ont changé un peu car j'ai dû rentrer plus tôt que prévu. C'est archi-compliqué de rentrer en cours de match. Surtout pour son premier, contre une belle équipe de Nice, avec selon moi le meilleur coach de Ligue 1 (Christophe Galtier). Et en plus, tu mènes 1-0, donc ça n'a pas été facile mentalement», a-t-il savouré à l'issue de la partie avant de poursuivre.
Un nouveau défi
«Mais on est restés en bloc et on n'a pas été mis en danger. J'ai beaucoup parlé à mes coéquipiers pour ne pas qu'on leur laisse d'espaces. On fait souvent mal à l'adversaire, mais on encaisse souvent des buts en fin de match, à la dernière minute. Et moi je leur ai dit : "avec moi, ça ce n'est pas possible"». De là à le voir endosser un rôle de leader au sein de la défense du promu, il n'y a qu'un pas que son coach a déjà franchi. «Je lui ai surtout dit de prendre du plaisir et de ne pas se mettre la pression. Adil a été sérieux, il a beaucoup parlé. Il va donner des garanties à l’effectif», a confié ce dernier en conférence de presse.
Remis en selle après une longue préparation, l'ancien Marseillais, qui n'avait plus joué depuis le mois de mai avec Boavista, compte bien tout faire pour aider sa nouvelle écurie. Un défi de plus à sa taille. «Mais comme depuis le début de ma carrière, je veux relever tous les défis. Je suis encore debout, je suis un 4x4 ! J'ai fait le taf, on a fait le taf», a-t-il conclu. Sacrés débuts.