L'Espagne tient son duo d'attaque pour l'avenir

Avec Paco Alcácer et Munir El Haddadi, l'Espagne possède deux attaquants talentueux. Aujourd'hui et pour longtemps...

Par Alexis Pereira
2 min.
Espagne Francisco Alcácer García @Maxppp

David Villa ? Retraite internationale. Fernando Torres ? Se refait une santé à l'AC Milan. Alvaro Negredo ? Blessé. Fernando Llorente ? Boudé. Roberto Soldado ? Aux oubliettes. Diego Costa ? Ménagé. C'est de cette conjoncture favorable dont on profité ce lundi soir Paco Alcácer (21 ans) et Munir El Haddadi (19 ans) pour être sur la feuille de match d'Espagne-Macédoine (5-1, 1ère journée du Groupe C des éliminatoires de l'Euro 2016). Le premier a même été titularisé par Vicente del Bosque à la pointe de l'attaque de la Roja. Une première pour l'attaquant du FC Valence, qui avait honoré contre la France (1-0), la semaine passée, sa première cape en A. Il a fêté cet évènement en marquant un but.

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«Je suis très content du match, de la titularisation, ici, à Valence, chez moi. Et pour couronner le tout, il y a ce but et cette victoire, c'est merveilleux», a-t-il glissé au micro de TVE. Le buteur, auteur d'une belle saison dernière en club (6 réalisations en 23 matches de Liga) et habitué à briller dans les sélections de jeunes, a parfaitement répondu aux attentes de son sélectionneur. «Alcácer a fait ce que nous attendions de lui. Il a marqué et a très bien bougé sur le front de l'attaque. Nous sommes pressés de voir comment il va progresser en club», a-t-il apprécié en conférence de presse d'après-match. Un discours qu'il a également tenu pour Munir, sensation du début de saison du FC Barcelone (1 but en 2 matches de Liga) après avoir explosé aux yeux du grand public lors du précédent exercice en Youth League.

«C'est une joie que Munir ait pu débuter aussi jeune. Il faut voir comment il évolue dans son club», a confié le sélectionneur espagnol. En lui offrant un quart d'heure de temps de jeu, le technicien ibérique a fait de lui un international A, l'empêchant ainsi de pouvoir prétendre à la sélection du Maroc, pays d'origine de son père, qui le courtisait également. Une manœuvre loin d'être délibérée. «Nous devions faire monter quelqu'un des Espoirs. J'imagine que Munir se sent aussi marocain. Mais si Munir est ici, c'est qu'il l'a choisi librement», a-t-il lancé. Des propos confirmés par l'intéressé. «Je suis né ici, je voulais jouer pour l'Espagne». Qu'importe la polémique, l'Espagne a ainsi préparé l'avenir. Elle sait qu'avec Paco Alcácer et Munir El Haddadi, elle tient ses attaquants de demain et qu'ils peuvent déjà lui rendre de fiers services.

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