Mercato : l'OL encore loin d'avoir bouclé l'arrivée de Sardar Azmoun
Alors que l'OL et Sardar Azmoun ont trouvé un accord contractuel, le club rhodanien se heurte pour l'instant au Zenit qui n'entend pas faire de fleur à Lyon d'autant que Newcastle est aussi intéressé par le joueur et pourrait faire grimper les enchères.
Le temps presse pour l'OL, qui en plus de subir l'une des crises les plus importantes de ces 10 dernières années, doit faire face au départ de trois attaquants pour la CAN 2021 (Karl Toko Ekambi, Islam Slimani et peut-être Tino Kadewere). Un vrai problème pour Peter Bosz, d'autant que les hommes en place sont à la peine cette saison et que le meilleur buteur lyonnais en Ligue 1 se nomme Lucas Paqueta avec 6 buts.
Comme nous vous l'avions révélé dès le mois d'octobre, Sardar Azmoun (26 ans) était la priorité offensive lyonnaise pour le mercato hivernal. Il y a une quinzaine de jours, le club rhodanien s'était mis d'accord avec l'international iranien du Zenit pour un contrat de 4 ans et demi. Reste juste à se mettre d'accord avec le club russe concernant l'indemnité de transfert. Pour rappel, Azmoun, en fin de contrat en juin prochain, doit être vendu cet hiver pour rapporter quelques deniers au club de Saint-Pétersbourg.
Newcastle vient jouer les troubles fêtes dans le dossier Azmoun
L'OL, qui a proposé 11 M€ l'été dernier pour recruter cet attaquant très complet, s'est fixé comme objectif de ne pas dépasser les 3 M€. Seul problème, le club rhodanien ne semble pas seul à s'intéresser à l'attaquant du Zenit, auteur de 10 buts et 4 offrandes en 21 rencontres toutes compétitions confondues cette saison, dont une réalisation face à Chelsea le 8 décembre dernier en Ligue des Champions.
En effet, Newcastle lorgne également le numéro 7 du Zenit. Les Magpies, en bien mauvaise posture en Premier League, n'a pas de problème d'argent, bien au contraire, et seraient prêts à mettre plus sur la table que l'OL pour arracher le Messi iranien. Le club russe le sait et pourrait faire traîner le dossier pour forcer Jean-Michel Aulas et Vincent Ponsot à augmenter leur offre. Ces derniers, qui discutent actuellement bec et ongles avec leurs homologues russes, sont donc engagés dans une sacrée négociation. Reste désormais à savoir s'ils parviendront à remporter la partie...
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