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Coupe du Monde 2022 : les joueurs espagnols ont le seum !

Éliminés par le Maroc en huitième de finale du Mondial 2022, les joueurs de la Roja ont eu la défaite amère.

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Ferran Torres et l'Espagne ont été éliminés du Mondial 2022 @Maxppp

L’Espagne commence à en avoir marre de ses derniers parcours en Coupe du Monde. Championne en titre éliminée dès la phase de poules au Brésil en 2014, la Roja a été sortie en huitièmes de finale en Russie (2018) et donc cette année au Qatar. De quoi provoquer l’ire des médias locaux et surtout la remise en question du poste de sélectionneur occupé par Luis Enrique.

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Ce dernier n’a pas encore tranché concernant son avenir, mais quatre candidats seraient déjà prêts à lui succéder. En attendant, si ses joueurs ne soulèveront pas la Coupe du Monde le 18 décembre prochain, ils viennent de succéder aux Belges pour le titre de champions du seum. Plusieurs d’entre eux n’ont en effet pas digéré cette défaite face à un Maroc pas spécialement flamboyant dans le jeu, mais si solide collectivement.

« C’est la réalité, même si ça nous agace »

« Oui, c’était compliqué. Ils étaient très organisés en défense et solidaires. Et la pelouse n’a pas aidé pour faire des contrôles. Ils ont été très travailleurs, tous derrière. On a eu des occasions, mais on n’a pas su marquer », a déclaré Marcos Llorente dans des propos relayés par AS. « On a été supérieurs durant les 120 minutes du match, on les a acculés dans leur moitié de terrain. Mais ça ne sert à rende dire maintenant qu’on a été meilleur si on n’a pas marqué. Il y a des surpris à chaque Coupe du Monde. Il y a beaucoup de niveau défensif chez les équipes comme le Maroc. On ne s’attendait pas à être éliminé par le Maroc. Mais c’est la réalité, même si ça nous agace, il faut rentrer chez soi », a commenté le gardien Unai Simon.

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Une défaite décidément très amère. Et les réactions aigries se sont succédées. « On est touché par la défaite, je pense qu’on ne le méritait pas parce qu’on a été supérieur. Je n’aime pas parler de l’arbitrage, mais c’est vrai que des fois on a joué contre douze », a lâché un Ferran Torres vexé. Enfin, c’est Rodri qui a conclu cette séquence de frustration. « On s’attendait à voir onze gars regroupés en défense, comme ils le font à chaque fois qu’on les affronte. Le foot est parfois cruel. Le foot ne veut rien savoir en termes de justice. Ce qui compte c’est si le ballon entre dans le but. » Agacés, vexés, les Espagnols n’ont pas fini de ruminer.

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