SPL

Les révélations croustillantes d’un des boss de la SPL sur les transferts de Cristiano Ronaldo, Neymar et Jota

Depuis l’été dernier, la Saudi Pro league a frappé un grand coup sur le marché des transferts. Après avoir réussi à attirer Cristiano Ronaldo en janvier dernier, le championnat saoudien a recruté bien d’autres stars, dont Neymar. Une campagne de recrutement très commentée et sur laquelle est revenu le vice-président de la SPL.

Par Matthieu Margueritte
4 min.
Neymar avec Al Hilal @Maxppp

Certains pensaient sans doute que l’Arabie saoudite avait certes frappé un grand coup en recrutant Cristiano Ronaldo en janvier 2023, mais que le championnat saoudien était encore loin de pouvoir attirer d’autres stars. Force est de constater que les pétrodollars en ont convaincu plus d’un l’été dernier. Neymar, Roberto Firmino, Riyad Mahrez, N’Golo Kanté, Karim Benzema, Kalidou Koulibaly, Sergej Milinkovic-Savic, Allan Saint-Maximin ou encore Ruben Neves ont accepté de quitter l’Europe pour tenter l’aventure au Moyen-Orient. Des coups d’éclat XXL à près de 950 M€ traduisant la volonté affichée de l’Arabie saoudite de briller sur la scène internationale via le sport (en attendant l’organisation de la Coupe du Monde 2034).

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Al-Nassr et Al-Hilal n’ont rien payé pour CR7 et Neymar

Interrogé sur la radio Rotana Khalijiya, le vice-président de la Saudi Pro League, Saad Allazeez, est revenu sur cet été agité. Et visiblement, la révolution saoudienne sur le mercato est loin d’être terminée. « Le mouvement sportif est similaire à celui qui se déroule dans le reste des secteurs, et il est le résultat des programmes visionnaires lancés par le prince Mohammed ben Salmane, prince héritier et Premier ministre. Ce qui se passe en termes de développement dans la Ligue professionnelle saoudienne ne se limitera pas à la Ligue professionnelle, mais plutôt aux ligues de première et deuxième division. La vue est complète pour tous les niveaux. Le développement des clubs est un pilier qui n’a pas reçu l’attention voulue dans les médias. C’est un point qui vise à développer tous les clubs. Il est difficile d’avoir un produit dans la ligue sans un travail intégré qui inclut le développement des clubs. »

Ambitieuse, l’Arabie saoudite veut continuer à prouver sa valeur. Et pour ses clubs, elle est prête à tout. Allazeez a, par exemple, expliqué que Al-Nassr et Al-Hilal n’ont déboursé aucun centime pour les arrivées de Cristiano Ronaldo (200 M€ par an de salaire) et de Neymar (transfert à 90 M€ + 200 M€ de salaire annuel). « C’est le programme (d’État) qui a parrainé l’accord (avec CR7, ndlr). Le programme de recrutement a payé la totalité du montant du transfert Cristiano Ronaldo. Al-Nassr n’a payé aucun centime. Le transfert était dès le début pour Al Nassr. Le transfert de Neymar a été pris en charge par le programme de recrutement, et Al-Hilal n’a pas payé un seul centime ». Il existe quand même des joueurs pour lesquels les clubs phares de la SPL ont dû mettre la main à la poche. « Il y a des joueurs dont les contrats ont été achetés en dehors du projet de polarisation, comme Yassine Bounou, le gardien d’Al-Hilal, ainsi que l’Espagnol Laporte, le joueur d’Al-Nassr »

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97 M€ payés pour des licenciements

Autre transfert très commenté : celui du Portugais Jota. Arrivé à Al-Ittihad en provenance du Celtic et contre 30 M€, l’ailier a longtemps été placardisé par Nuno Espirito Santo (qui a depuis été limogé et remplacé par Marcelo Gallardo). « Jota est un joueur talentueux et a été retiré du programme de recrutement à la demande du club d’Al-Ittihad », a indiqué Allazeez. Ce qui explique donc peut-être pourquoi les dirigeants d’Al-Ittihad avaient une dent contre NES. En retirant Jota du programme, Al-Ittihad a payé de sa poche les 30 M€ du transfert. Voir NES le mettre de côté a donc sans doute fini par agacer les dirigeants du club. Annoncé sur le départ, Jota ne devrait finalement pas quitter la SPL.

« Il a fait une excellente saison avec son ancienne équipe et nous pensons toujours qu’il a beaucoup à offrir. Tous les recrutements ne réussissent pas dès le début, et nous pensons qu’il apparaîtra d’une manière différente à l’avenir. En tant que commission, nous ne pouvons pas nous mêler des questions techniques au sein du club. » Enfin, toujours à propos de l’actualité d’Al-Ittihad, le vice-président de la SPL a tenu à démentir que Karim Benzema avait été à l’origine de l’éviction de Nuno Espirito Santo. «C’est une question purement fédérale. Les approbations ont été données après que les questions financières ont été couvertes par la fédération. Le gaspillage financier a atteint 400 millions de riyals (environ 97 M€, ndlr) par an en raison de l’annulation des contrats et du paiement de la clause pénale». Une broutille…

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