Équipe de France, AC Milan : Olivier Giroud, une tuile au pire des moments ?
Hier soir, Olivier Giroud s’est blessé avec les Bleus. Cela arrive au plus mauvais moment pour l’attaquant.
«C’est son mérite. Il a le physique qui le lui permet, l’hygiène de vie, le mental. Il a cette envie de se maintenir au haut niveau. Il l’a fait l’an dernier, là il repart sur de très bonnes bases. Il y a quelques années, 35 ans, c’était la limite. Aujourd’hui, il y en a pas mal qui frôlent les 40 ans. C’est aussi le fait d’avoir moins de blessures, tout s’est amélioré, la préparation sur le plan médical. Mais avec cela, il faut le mental, l’état d’esprit. Olivier l’a et c’est une très bonne chose». Voici ce que déclarait Didier Deschamps, avant de défier l’Irlande, au sujet de la longévité d’un certain Olivier Giroud. Des louanges débouchant finalement sur un scénario catastrophe pour le meilleur buteur de l’histoire des Bleus (54 réalisations).
Une cheville fragilisée en fin de saison dernière…
Touché à la cheville dès les premiers instants de la rencontre après un contact avec John Egan, le buteur tricolore cédait finalement sa place à Marcus Thuram avant la demi-heure de jeu (26e). Pris en charge par les soigneurs de l’équipe de France, l’avant-centre de l’AC Milan - grimaçant sur le banc de touche - assistait, par la suite, à la victoire convaincante des Bleus contre l’Irlande (2-0). Présent en zone mixte quelques minutes après le coup de sifflet final, l’ancien joueur du Montpellier HSC se voulait, malgré tout, rassurant. «Je pense que c’est pas trop grave, je vais faire des examens, déjà je boîte beaucoup moins donc tant mieux», indiquait, à ce titre, l’intéressé avant d’en dire plus sur la nature de cette blessure.
«C’est un choc sur l’astragale (os de la cheville, ndlr), je fais un mauvais mouvement qui m’a empêché, malheureusement, de continuer le match. J’ai tout fait pour continuer mais sur les changements de direction, j’ai vu que c’était trop difficile. J’ai préféré arrêter mais à l’heure où je vous parle, c’est plutôt rassurant. C’est tout seul, comme j’ai dit à votre confrère de la Gazzetta, j’avais reçu un coup en Champions League à la fin de la saison dernière et j’ai une faiblesse à ce niveau là donc on va travailler là dessus. C’est un peu de malchance, je vais peut-être devoir strapper ma cheville désormais pour la renforcer, c’est un peu improbable car ces dernières semaines je n’avais rien ressenti. La cheville a dit stop mais je suis plutôt rassuré sur mes sensations d’après match».
Un calendrier surchargé pour l’AC Milan…
Un message positif qui ne chasse, cependant, pas toutes les incertitudes autour de l’état de santé du Français de 36 ans. Souvent loué pour sa longévité et sa capacité à répéter les efforts malgré son âge avancé, Olivier Giroud voit son élan coupé net et, semble-t-il, rattrapé par un pépin physique de longue date. Impressionnant depuis le début de la saison avec 4 buts et 1 passe décisive en 3 matches de Serie A, le natif de Chambéry va donc désormais devoir prendre son mal en patience avant de passer des examens et d’en connaître plus sur la gravité de sa blessure. Une chose est sûre, cette tuile intervient au pire des moments pour celui qui voit son contrat courir jusqu’en juin 2024 du côté de l’AC Milan. Très certainement forfait pour le déplacement des Bleus en Allemagne, ce mardi, le gaucher d’1m92 va, en effet, devoir croiser les doigts pour espérer faire son retour au plus vite. Et pour cause.
Si son absence reste «anecdotique» pour les Bleus, plus que jamais en passe de se qualifier pour l’Euro 2024 (9 points d’avance sur les Pays-Bas, deuxièmes du groupe B), une mauvaise nouvelle lors des examens pourrait, en revanche, coûter cher aux Rossoneri. Avec un choc contre l’Inter Milan, le 16 septembre prochain, avant d’accueillir Newcastle, trois jours plus tard, pour la première journée de la phase de poules de Ligue des Champions, la formation italienne se verrait amputée de l’un de ses joueurs phares. Une chose est sûre, cette blessure a de quoi faire trembler les Milanais qui s’apprêtent également à disputer une double confrontation très attendue face au Paris Saint-Germain (25 octobre, 7 novembre). De son côté, Olivier Giroud devra, lui, faire (une nouvelle fois) preuve de résilience pour se relever et ainsi reprendre son rythme effréné. Pour cela, il faudra alors «le mental, l’état d’esprit mais Olivier l’a et c’est une très bonne chose», rappelait Didier Deschamps.
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