AS Rome : Antonio Cassano tacle violemment José Mourinho

A l’heure où l’AS Rome traverse une crise interne assez conséquente suite à l’élimination en quarts de finale de la Coppa par la Cremonese (pourtant dernière en championnat, toujours sans victoire), l’ancienne star du football italien Antonio Cassano, passé chez les Giallorossi de 2001 à 2006, est aujourd’hui un chroniqueur houleux dans l’émission BoboTV, présentée par Christian Vieri. Sa dernière victime se nomme José Mourinho et il ne mâche pas ses mots : «Mourinho n’a jamais été un très grand entraîneur, il a toujours été un très grand communiquant. Je pense qu’il a été l’un des premiers à bien communiquer, à jouer avec les médias et à bien gérer les joueurs forts. Mais pas les mauvais joueurs, parce que c’est facile d’être amis avec les joueurs forts. A Rome, c’est désastre sur désastre. Il a fait dépenser pas mal d’argent pour certains joueurs, parce que Matic et Rui Patricio, c’est lui qui les a fait venir. Sa gestion de Karsdorp a été désastreuse. Il est en agonie à cause de lui, en le détruisant, en l’insultant devant tout le monde, maintenant il va être réintégré et le joueur n’a plus aucune valeur marchande à cause de cette connerie. Trop souvent, il agit de façon sournoise», a déclaré Cassano.

«L’autre jour, cette performance m’a donné envie de vomir. Il ne sait pas former une équipe. Même avec votre deuxième équipe, vous devez battre Cremonese. Parlons du cas de Zaniolo, Mourinho est malin, qu’est-ce qu’il fait. Il s’occupe de ses affaires dans le sens où le jeu de merde qu’il produit avec son équipe. Il ne l’assume pas et préfère dire que la Cremonese méritait de gagner. Tu dois expliquer pourquoi ton équipe ne joue pas au foot depuis un an et demi. Cela signifie que votre football est fini. Défensif, spéculatif… Les champions vous ne les avez plus à votre disposition parce que le foot a évolué et vous êtes restés 10 ans en arrière. Vous avez gagné mais vous n’avez pas été un grand entraîneur», a-t-il ensuite conclu, faisant ainsi mention de la terrible gestion du cas de Nicolò Zaniolo pendant le mercato d’hiver.