Ligue des Champions

OM - Panathinaïkos : l’arbitrage au cœur des polémiques de la double confrontation !

Malgré une nette domination, l’OM n’a pas su verrouiller la rencontre retour à l’Orange Vélodrome et c’est le Panathinaïkos qui en a profité pour filer en barrages. Mais non sans installer un nouveau parfum de polémiques.

Par Valentin Feuillette
3 min.
L'arbitre au cœur d'une polémique @Maxppp

C’était l’affiche que tout le peuple marseillais attendait depuis une semaine. Après avoir chuté sur la plus petite des marges la semaine dernière (1-0), lors du match aller sur la pelouse de l’Apostolos Nikolaidis Stadium, l’Olympique de Marseille se devait de renverser la tendance dans l’enfer du Vélodrome. Et malgré une bonne heure de jeu qui frôlait la perfection grâce au trio offensif Ismaïla Sarr, Iliman Ndiaye et Pierre Emerick Aubameyang, trois joueurs qui ont permis aux Marseillais de mener (2-0) à la pause avec un doublé du Gabonais (2e, 45e+1), c’est bien le Panathinaïkos qui rejoint le club portugais de Braga en barrages de la Ligue des Champions, dernière étape avant le tirage au sort des phases de groupes. La rencontre aller aura lieu sur la pelouse de l’Estádio Municipal de Braga le 23 août prochain. Une cruelle déception pour l’Olympique de Marseille après un mercato prometteur.

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En effet, les Prásini, pourtant longtemps malmenés et incapables de pénétrer dans la surface marseillaise, ont commencé à réagir avec les entrées de Sebastian Palacios et Bernard. Les deux hommes ont amené un peu plus de rythme offensif en créant de véritables opportunités franches pour aller chercher les prolongations. Un objectif finalement réussi par les hommes d’Ivan Jovanovic qui se sont offerts deux fois 15 minutes supplémentaires après la réduction du score signée Fotis Ioannidis (90e+8) dans les derniers instants du temps réglementaire. Mais à côté de la domination marseillaise et du sursaut tardif athénien, plusieurs faits de jeu n’ont pas fini de faire couler de l’encre dans les presses et sur les réseaux sociaux. Comme à l’aller, l’arbitrage est pointé du doigt. Nul doute que les prochaines heures seront marquées par de vives polémiques.

Deux arbitres et de nombreuses polémiques…

Replaçons le contexte. Lors de la rencontre aller, sur la pelouse de l’Apostolos Nikolaidis Stadium mardi dernier, le Panathinaïkos comme l’Olympique de Marseille ne parvenaient pas à créer un solide football attrayant, efficace et maîtrisé. Mais l’expulsion de Geoffrey Kondogbia a permis aux Prásini d’empocher à Athènes un précieux succès sur la plus petite des marges (1-0). Si le second carton jaune mis à l’international centrafricain n’a pas soulevé de doute, c’est bien le premier avertissement qui a provoqué une véritable gronde des Marseillais. D’ailleurs, le milieu Azzedine Ounahi avait attaqué l’arbitre de l’aller Monsieur Istvan Kovacs : «Déjà je trouve que l’arbitre…On a regardé le match et il y a des fautes qu’il ne siffle pas. Et dès que l’on touche l’adversaire, il siffle direct. C’est toujours difficile de jouer à dix contre onze à l’extérieur», avait regretté le Marocain, alors que l’arbitre roumain avait aussi donné deux cartons jaunes très rapides à Iliman Ndiaye et Leonardo Balerdi.

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Six jours plus tard, c’est le Britannique, Monsieur Michael Oliver qui a été choisi par l’UEFA pour diriger cette rencontre retour décisive au Vélodrome. Et tout comme son collègue roumain, il va laisser un souvenir traumatisant aux supporters phocéens. Ce mardi soir, à Marseille, l’arbitre du match a encore eu beaucoup de travail. La première décision discutée par les fans de l’OM est le but annulé d’Ismaïla Sarr au retour des vestiaires (52e), signalé hors-jeu alors que le Sénégalais croyait avoir triplé la mise pour l’OM. Mais le plus grand scandale qui fait grincer des dents toute la Cité phocéenne est survenu dans le temps additionnel. Après un une-deux entre Jonathan Clauss et Mattéo Guendouzi, le milieu s’est présenté dans la surface grecque avant de s’écrouler près du poteau, alors poussé dans le dos, mais l’arbitre ne siffle rien. Dans l’action suivante, c’est ce même Mattéo Guendouzi qui a été fautif d’une main dans la surface sur un corner des Grecs, et après vérification à la VAR, un pénalty a été accordé au Pana et transformé Fotis Ioannidis (90e+8). Durant les prolongations, un but de Vitinha a été refusé par Monsieur Oliver qui a considéré qu’Ismaïla Sarr, alors hors-jeu, faisait action de jeu au second poteau. À l’aller comme au retour, l’arbitrage passe mal en Bouches-du-Rhône.

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