Monaco : James Rodriguez s’offre une belle autocritique
Ayant eu du mal à cartonner dès son arrivée, James Rodriguez a eu besoin d'un temps d'adaptation, mais se trouve actuellement sur un petit nuage.
Recruté pour 45 M€, soit le troisième transfert le plus cher de l'intersaison en Ligue 1 derrière ceux d'Edinson Cavani et Radamel Falcao, James Rodriguez avait la pression sur les épaules au moment de poser ses valises du côté de l'AS Monaco. Chacune de ses prestations étant épiées, le Colombien a rapidement été la cible des critiques, lui qui a mis du temps pour s'adapter, quelque peu blessé il faut le dire. Mais l'ancien crack du FC Porto est en train de mettre tout le monde d'accord, semblant enfin apte à exprimer tout son talent. Meilleur passeur du championnat (5 offrandes), celui qui était par le passé pisté par la Juventus Turin régale.
L'élégant gaucher savoure dans les colonnes de L’Équipe : « J'ai le sentiment d'être bien meilleur qu'en début de saison. Monaco gagne, j'ai envie de jouer et je joue, je fais des passes décisives et je viens même de marquer deux buts. C'est nettement mieux. J'attendais ma chance. Deux mois sans jouer, c'était long, mais je n'étais pas inquiet. Je me suis beaucoup entraîné pendant ces deux mois pour être prêt quand ce serait mon tour. Là, ça va, je commence à démontrer que je peux être bon. À la fin, vous verrez, je serai totalement intégré. Je me sens fort psychologiquement et l'adaptation n'est pas un problème ». Pas de problème pour James Rodriguez donc, qui n'en veut d'ailleurs en aucun cas à Claudio Ranieri de l'avoir quelques fois recadré en conférence de presse, s'offrant même une belle autocritique :
« Quand un entraîneur dit quelque chose, la base c'est d'écouter et de respecter. S'il a dit tout ce qu'il a dit, c'est que je m'étais trompé. Il y a un moment où je ne faisais pas bien les choses. J'ai écouté, j'ai corrigé et je suis meilleur. Il m'avait mis un gros coup de pression, c'est comme ça. Ça fait partie du métier. Tu dois accepter ce genre de choses avec beaucoup de maturité. Depuis l'âge de treize ans, je joue avec des joueurs plus âgés et plus forts que moi. J'ai toujours été dans les grands clubs et on m'a toujours dit qu'il fallait que j'en fasse plus. Ce genre de pression, j'ai l'habitude, si tu ne la maîtrises pas, si elle te perturbe, tu sors, tu perds… Mais, je vous le dis, je me sens mentalement fort ». Qu'on se le dise, avec un tel joueur, Monaco peut voir l'avenir sereinement !
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