L’Argentine promet l’enfer pour Raphinha et le Brésil
Cette nuit, l’Argentine reçoit le Brésil dans le cadre des éliminatoires au Mondial 2026. Après les provocations de Raphinha et d’autres Brésiliens, l’Argentine est monté au créneau.

Cet Argentine-Brésil promet d’être électrique. Depuis El Monumental de Buenos Aires, la sélection brésilienne entend faire tomber les Champions du monde et d’Amérique du Sud en titre, cette nuit (mercredi, à 1h du matin). Avant la rencontre, Raphinha lançait le choc lors d’une interview avec Romario et déclarait : «on va les tabasser, les tabasser, je te dis. Sûr et en dehors du terrain s’il le faut. Et je vais marquer. Qu’ils aillent se faire… voilà». Ce qui a déclenché la colère de la presse argentine.
Ce mardi matin, Olé a publié l’interview de Raphinha en l’illustrant par une photo d’Otamendi et de Romero avec, en légende : «vous savez ce qu’il vous reste à faire». Ángel Di María, qui a pris sa retraite internationale en 2024, a également posté trois émoticônes de rire sous un article relayant les propos de Raphinha. Mais ce n’est pas tout, car TyC Sports s’est également indigné de la sortie du remplaçant d’Alisson Becker, Beto.
La presse argentine furieuse
«Nous savons que l’équipe nationale argentine aime toujours provoquer et frapper un peu plus fort contre le Brésil. Je pense que nous sommes le Brésil, que nous allons gagner», a lâché le gardien, alors que le média argentin a pris soin de rappeler que le Brésil n’a plus gagné sur le sol argentin depuis les éliminatoires de la Coupe du monde 2010, en Afrique du Sud. De plus, le défenseur brésilien Guilherme Arana est allé plus loin et a redouté des réactions racistes de la part de l’Albiceleste : «j’espère qu’aucun acte raciste ne se produira. Trop, c’est trop. Si cela se produit, nous prendrons les mesures nécessaires».
Une forte tension, qui a obligé Lionel Scaloni, le coach argentin, à lancer un appel au calme. «Je n’ai pas vu les déclarations des joueurs dans le détail, mais j’en ai entendu parler. C’est Argentine-Brésil, c’est important, mais ça reste un match de football. Je me souviens de l’image après la Copa América 2021, de Messi assis avec Neymar sur les marches du Maracaná. On a tous un ami brésilien. C’est cette image qui doit rester», a-t-il assuré, en dénonçant les accusations de racisme. La nuit de mardi à mercredi risque d’être tendue…
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