Matchs Amicaux

Amical : l’OM s’incline face au Bayer Leverkusen

Pour son quatrième et dernier match de préparation face au Bayer Leverkusen, l’Olympique de Marseille s’est incliné par un petit but d’écart (1-2). Pas de quoi rassurer avant le choc face au Panathinaïkos la semaine prochaine.

Par Noah Thouery - Constant Wicherek
4 min.
Iliman Ndiaye @Maxppp

Nouvel entraîneur, recrutement XXL et grandes ambitions. L’Olympique de Marseille espère passer un cap la saison prochaine en jouant les troubles fêtes en Ligue 1. Mais avant de penser au championnat, les Olympiens devaient affronter le Bayer Leverkusen de Xabi Alonso, histoire de se préparer au mieux à la double confrontation face au Panathinaïkos qui attend les Marseillais.

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Pour son retour au Stade Vélodrome, l’OM a aligné un XI plus que cohérent, qui devrait ressembler à celui du début de saison. En attaque, quatre des six recrues étaient présentes, dont le très attendu Iliman Ndiaye. Fraîchement arrivé en provenance de Sheffield, le Sénégalais va devoir former un duo avec Pierre-Emerick Aubameyang en pointe, suppléé par Azzedine Ounahi et Ismaïla Sarr sur les ailes. En face, Xabi Alonso a opté pour une défense à trois, comme souvent, laissant place aux joueurs offensifs, dont le jeune Amine Adli, un temps pisté par Marseille lorsqu’il évoluait au TFC en Ligue 2. Après deux défaites (Paderborn et Real Sociedad) en autant de rencontres amicales, les Allemands avaient à cœur de se racheter.

L’OM cueilli à froid

Dès l’entame de match, les hommes de Marcelino, très actif sur son banc, montrent énormément d’envie. Trop peut-être. Surmotivés dans un Stade Vélodrome bouillant, les Marseillais perdent vite le ballon. Si les offensifs tentent de combiner, à l’image d’un Illiman Ndiaye très intéressant dans la conservation du ballon, ces derniers manquent de repères. Rien de surprenant pour des joueurs qui se découvrent. Mais dès le premier quart d’heure, l’OM concède l’ouverture du score. Sur un corner en faveur du Bayer 04, Geoffrey Kondogbia vient percuter Pau Lopez dans sa sortie. Jonathan Tah en profite pour placer sa tête dans la cage vide olympienne (0-1, 14e). Une erreur stupide et évitable qui coûte chère à l’OM, déjà dos au mur.

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Dans la foulée, Azzedine Ounahi et Ismaïla Sarr tentent de répondre. Le premier, par la technique, le deuxième, par sa vitesse de pointe. Malheureusement, les Marseillais ne parviennent pas à s’approcher des buts adverses, souvent trop approximatifs dans le dernier geste malgré de bonnes intentions. La première pause fraîcheur ne changera rien, il faudra être plus précis pour égaliser et pourquoi pas s’imposer. Surtout quand Pau Lopez s’oublie sur un énième corner allemand. Suite à un contre anodin, le Bayer Leverkusen obtient un coup de pied de coin. Nadiem Amiri le frappe, et inscrit le deuxième but de la rencontre, le ballon venant se loger directement au fond des filets (0-2, 40'). Le gardien espagnol est battu, fautif sans doute. Juste avant la mi-temps, Amiri, visiblement dans un grand soir, est proche de tripler la mise sur une belle tentative en dehors de la surface, cette fois-ci arrêtée en deux temps par Pau Lopez.

Marseille paye son imprécision

Au retour des vestiaires, l’OM affiche un visage similaire à celui de la première période. Dominateurs dans les intentions mais plus brouillons que leurs adversaires, les Marseillais multiplient les assauts, sans cadrer. Ismaïla Sarr, encore lui, touche l’équerre sur un corner. Avant que Geoffroy Kondogbia, Azzedine Ounahi et Pierre-Emerick Aubameyang ne manquent le cadre malgré leurs tentatives de frappes. Si Illiman Ndiaye régale d’une aile de pigeon pour lancer Sarr, irrésistible bien que trop peu précis dans la dernière passe, l’ailier droit de 25 ans ne parvient pas à faire chauffer les gants de Patrick Pentz. Pourtant, c’est bien l’ancien joueur de Watford qui est le plus dangereux sur son aile. Bien plus en tout cas qu’Aubameyang, sevré de ballons tout au long de la rencontre.

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Illiman Ndiaye et Emran Soglo sortis, touchés physiquement, laissent place à Vitinha et Renan Lodi. Isaak Touré et Pape Gueye rentrent également, mais rien ne change. Le Bayer 04 est solide, ne se livre pas et attend patiemment le coup de sifflet final. Si Marcelino continue de donner des consignes à ses joueurs, les Marseillais n’emballent pas la rencontre, sous les premiers "Aux armes" d’un Stade Vélodrome en fusion. Debout, les supporters ont ovationné comme il se doit le retour à la compétition d’Amine Harit. Peut-être le seul élément marquant d’un dernier quart d’heure bien terne. À moins que. À moins que François-Régis Mughe se mue en héros. Le jeune camerounais, tout juste rentré, reprend un centre de Pape Gueye plein de détermination et réduit l’écart (1-2, 78e). De quoi réserver une fin de match plus indécise que prévue. Buteur en Coupe de France l’an passé, le natif de Douala a réveillé ses partenaires et aurait même pu égaliser à quelques minutes de la fin. Légèrement trop tard. À l’arrivée, l’OM s’incline 1-2 et termine sa préparation sur une mauvaise note. Mais le prochain rendez-vous n’attend pas, avec un choc face au Panathinaïkos à venir la semaine prochaine, dans le cadre du 3ème tour des qualifications pour la prochaine Ligue des Champions.

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