Ligue 1

PSG : Luis Enrique craint le pire contre Brest

Après la belle prestation contre l’AC Milan, le Paris Saint-Germain retrouve les pelouses de Ligue 1, dimanche contre le Stade Brestois. Un match loin d’être simple selon Luis Enrique qui s’inquiète d’une possible baisse de forme en raison de l’horaire et du lieu de cette rencontre.

Par Valentin Feuillette
3 min.
Luis Enrique donnant des consignes à Hakimi   @Maxppp

Quelques jours après le solide succès du Paris Saint-Germain contre l’AC Milan, au Parc des Princes en Ligue des Champions, les joueurs de Luis Enrique doivent se reconcentrer sur le championnat avec une nouvelle affiche loin d’être simple, face au Stade Brestois ce week-end dans le cadre de la 10ème journée de Ligue 1. Présent ce samedi matin au Campus PSG de Poissy, le tacticien parisien a répondu aux questions des journalistes, lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant-match. Et une chose est sûre : le natif de Gijon espère pouvoir maintenir la concentration maximale de son groupe après une si belle prestation européenne et surtout la veille d’un match qui s’annonce aussi particulier que difficile.

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«Ce qui est clair, un but est une injection de moral pour l’équipe qui marque et qui va tirer vers le bas une équipe qui souffre. Une équipe qui concède, peu importe qu’elle travaille avec un psychologue de la Nasa ou autre, elle subit. En revanche, une équipe qui marque est excitée, a de l’envie. Les matchs changent tout le temps à cause de ces actions. Ce n’est pas lié à un psychologue, ça arrive tout le temps. Le fait d’avoir un psy dans le staff, c’est pour que le joueur puisse travailler avec lui de façon confidentielle. Au 21e siècle, celui qui ne travaille pas psychologiquement, à essayer de voir tout ce que ça signifie un joueur professionnel, il perd du potentiel. De manière générale, partout, les joueurs font très attention à cela», a longuement expliqué Luis Enrique pour répondre à une question sur l’importance de Joaquin Valdés, psychologue de l’équipe. Et face à Brest dimanche, l’impact mental sera d’autant plus important dans cette rencontre aux multiples particularités.

Un match au contexte particulier

Il n’est jamais simple d’enchaîner une victoire en championnat après une dizaine de jours de préparation intense pour un choc européen, encore plus dans certaines conditions. Le PSG, troisième mais décimé en défense, doit se déplacer sur la pelouse du stade Francis Le Blé pour y affronter le Stade Brestois, solides 5èmes de Ligue 1 pour une rencontre prévue à un horaire assez original, à 13 heures : «Tous les matchs sont des pièges, en particulier à un horaire particulier à 13h00. On a jamais joué à cette heure. On joue à l’extérieur, et donc ce sera toujours difficile, il y aura des fans qui supporteront leur équipe. Il y a tous les paramètres du match piège. C’est une équipe qui n’a pas perdu à la maison, qui défend très bien, qui centre beaucoup, qui sait quoi faire. C’est un adversaire très compliqué pour nous, en particulier après un match de Ligue des Champions qui nous a beaucoup motivé. On doit faire attention à ça», a alors longuement détaillé l’entraîneur espagnol.

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La météo annoncée ajoute un peu plus de complexité puisque la pluie et l’orage devraient bien s’inviter dans le ciel breton dimanche midi pour accompagner les 22 acteurs présents sur le pré de Brest. D’ailleurs, Météo France a classé le département du Finistère en vigilance orange avec la Tempête Céline qui fait rage dans l’Hexagone. Au-delà des ces conditions, le calendrier général avec de nombreuses trêves internationales perturbent aussi les grands clubs européens comme Paris : «C’est la difficulté que nous avons. Heureusement, je ne vais pas me plaindre d’entraîner des joueurs internationaux. Les trois points contre Marseille contre une équipe de haut niveau, c’est pareil que contre une équipe moins bien classée. Tous les matchs valent les mêmes points. Il faut gérer le match de façon à ce que nous soyons meilleurs, qu’on ait plus de chances de but que l’autre équipe. C’est mon travail, notamment de gérer la composition avec les joueurs les mieux motivés et préparés. J’ai vu le terrain, j’ai vu le stade, c’est comme un stade anglaise. C’est un horaire pas habituel, ce n’est pas une excuse, je me plains pas, on doit être au-dessus», a ensuite poursuivi l’ancien sélectionneur espagnol.

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