Déjà en difficulté depuis le début du mercato, Brest va désormais devoir composer avec la longue absence de son latéral gauche, Bradley Locko. Le vice-champion olympique tricolore a subi une grave blessure ce vendredi matin.
C’est un énorme coup dur pour Brest et le joueur. Tout juste de retour des Jeux Olympiques avec l’équipe de France médaillée d’argent, le jeune latéral gauche Bradley Locko était annoncé comme l’un des joueurs à suivre cette saison. Déjà bien connu des suiveurs de la Ligue 1, le joueur de 22 ans était même annoncé tout proche de plusieurs grosses écuries européennes dès cet été (Nottingham et Tottenham, entre autres). Mais ce ne sera pas le cas.
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Comme indiqué par le club finistérien ce vendredi, le latéral gauche vient d’être victime d’une rupture totale du tendon d’Achille à l’entraînement. Il sera opéré ce lundi à Brest et manquera probablement la totalité de la saison de Ligue 1 avec son club. Une terrible désillusion pour le joueur qui avait montré de très belles choses la saison dernière, figurant même dans le onze type UNFP. «touché à la cheville lors de la séance de ce vendredi, Bradley Locko a dû écourter son entraînement avec le reste du groupe. Les examens ont révélé une rupture du tendon d’Achille. Le Stade Brestois lui apporte tout son soutien et lui souhaite un prompt rétablissement», indique le communiqué du club.
Brest encore un peu plus dans la panade
En difficulté depuis l’ouverture du mercato, Brest a souvent dû se heurter à des exigences salariales trop importantes des joueurs pistés. C’est pour cette raison que les arrivées se font au compte-gouttes depuis des semaines. Jordan Amavi a débarqué librement au poste de latéral gauche, là où évolue Bradley Locko, tandis que Ludovic Ajorque, Abdoulaye N’Diaye et Romain Faivre ont rejoint le club brestois sous la forme de prêts. La seule véritable recrue se nomme ainsi Julien Le Cardinal, arrivé de Lens pour un peu plus d’1,5 million d’euros.
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«Avoir des joueurs pour disputer la Ligue des champions, c’est inaccessible pour nous. Il y a des joueurs qu’on aimerait avoir, mais on n’est pas capables de leur offrir les conditions salariales qu’ils nous demandent. Si aujourd’hui on commence à s’enflammer, dans deux ans il n’y aura peut-être plus de club et on dira qu’on a fait n’importe quoi», assurait le directeur sportif du club, Grégory Lorenzi, dans un entretien à L’Équipe cette semaine. À la veille d’affronter l’OM (17h00), et à quelques semaines de découvrir les joutes de la C1, la cellule de recrutement des Ti-Zef va donc encore devoir se creuser la tête pour pallier la blessure de Locko. Un mercato qui a de quoi donner quelques cheveux blancs à ses acteurs…
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