Ligue 1

Le pari de la jeunesse sourit aussi à Bordeaux

À l’instar de l’Olympique Lyonnais, les Girondins de Bordeaux possèdent eux aussi une génération intéressante de jeunes passés par le centre de formation.

Par Alexis Pereira
2 min.
FC Girondins de Bordeaux Maxime Poundjé @Maxppp

Les jeunes issus du cru, c’est le nouvelle mode en Ligue 1. L’Olympique Lyonnais, sans le sou, l’a popularisé depuis la saison dernière. Et d’autres clubs suivent l’exemple. L’Olympique de Marseille, avec plus ou moins de réussite, mais aussi les Girondins de Bordeaux. Contre Newcastle (2-0) jeudi en Europa League, Francis Gillot avait aligné huit joueurs formés au club. Et parmi les nouvelles têtes, on pense à Maxime Poundjé (20 ans), très tranchant sur son aile gauche, et à André Biyogo-Poko (19 ans), intéressant dans l’entrejeu.

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Le coach l’a d’ailleurs félicité dans les colonnes de Sud-Ouest. « Quand il est arrivé, il n’était pas du tout dans le projet. Il était tout le temps en sélection et quand il revenait, il était souvent blessé. Peut-être parce qu’il ne faisait pas ce qu’il fallait en dehors du terrain. Mais à force de travailler avec lui, il a compris ce qu’était un joueur professionnel. Au début, il ne comprenait pas du tout. Il faut du temps pour cela. Mais on voyait qu’il montait en puissance, on lui a donc donné sa chance. Il était prêt. Avant, il ne l’était pas. Le fait de comprendre certaines choses l’a aidé dans ce sens», a-t-il apprécié. D’autres comme Hadi Sacko (18 ans), entré en jeu face aux Magpies, poussent également au portillon.

Et comme leurs aînés (Grégory Sertic, Henri Saivet, Lamine Sané, Marc Planus ou Benoît Trémoulinas pour ne citer qu’eux) leur montrent l’exemple, l’émulation est très intéressante et offre des solutions à l’entraîneur du club au scapulaire. Il faut dire qu’après avoir tiré le meilleur de la jeune génération de Sochaux (Martin, Boudebouz, Peybernes, etc.), Francis Gillot sait y faire avec les jeunes. Bordeaux espère continuer à surfer sur cette nouvelle vague. Après tout, ça fonctionne à Gerland. Alors pourquoi pas à Chaban-Delmas ?

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