OM : les révélations de Marcelino sur la volte-face de Pablo Longoria

Par Matthieu Margueritte
2 min.
Marcelino  @Maxppp

Parti de l’OM dans la précipitation, l’Espagnol semble toujours marqué par cette réunion du 18 septembre dernier. Une semaine après être sorti du silence, l’ancien coach phocéen en a remis une couche.

Il a quitté l’Olympique de Marseille moins de deux mois après avoir rallié la Canebière. Parti en courant après la réunion incendiaire du 18 septembre dernier entre les ultras marseillais et leur direction, Marcelino était sorti du silence la semaine dernière pour régler ses comptes avec le club phocéen et son environnement sulfureux. « Mon expérience très courte me fait penser que c’est un club où créer un projet est absolument impossible. Parce qu’un club aussi grand ne peut pas être manipulé par quelques-uns. »

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Depuis, l’entraîneur espagnol n’a toujours pas retrouvé de banc de touche. Courtisé par le Séville FC et l’Arabie saoudite, Marcelino préfère prendre son temps au lieu de foncer tête baissée vers un nouveau projet. Du coup, l’ancien entraîneur de l’OM a tout le temps pour revenir encore une fois sur son aventure en France. Et cette fois, c’est au micro de la radio Cadena COPE qu’il s’est confié. L’occasion d’en remettre une couche sur le pouvoir de nuisance des ultras.

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Marcelino charge encore les ultras et pardonne à Longoria

« Les ultras ont demandé de quitter le club, que le président et le conseil d’administration le fassent et que s’ils ne le faisaient pas, ils en subiraient les conséquences. C’est ce que m’a dit le président. Pablo Longoria est toujours là parce qu’après quelques jours de réflexion, bien qu’ils (les membres de la direction) aient dit qu’ils partaient, ils ont reconsidéré leur position. Pablo m’a dit que c’était une grande responsabilité de laisser un club vide et que c’était un acte de considération pour ceux qui avaient pensé à lui », a-t-il déclaré, avant de conclure.

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« Ces groupes sont entrés dans le bureau du président, un dialogue était prévu et ce qui s’est passé, c’est une menace et une obligation de la part du chef de ces ultras de quitter le club. Je n’ai eu aucun problème lorsque je suis arrivé le lendemain. Quand il m’a dit qu’il allait partir, je n’ai rien fait. C’était une situation inédite. Je ne me sens pas trahi par Pablo, il m’a donné des explications, je le considère comme un ami et quand une personne prend une décision et la change ensuite, je suis sûr qu’il y a une raison à cela ». Après avoir tenu des propos ambigus sur Longoria la semaine dernière, Marcelino semble avoir pardonné à son ami.

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