Ligue 1

OL : les débuts timides de Fabio Grosso sur le banc de l’OL

Dominé par Brest (0-1) à l’occasion de la 6e journée de Ligue 1, l’Olympique Lyonnais court toujours après sa première victoire cette saison. Une première décevante pour Fabio Grosso, nouvel architecte du club rhodanien…

Par Chemssdine Belgacem
3 min.
Fabio Grosso avec l'OL @Maxppp

Il était attendu comme l’élu. Arrivé le week-end dernier sur le banc de l’Olympique Lyonnais pour remplacer un Laurent Blanc pointé du doigt, Fabio Grosso n’officiait pas la semaine passée lors du nul mitigé de l’OL contre Le Havre à domicile. Finalement, après avoir dirigé une semaine d’entraînement chargée avec ses nouveaux joueurs, le coach italien a réalisé ses grands débuts ce samedi. Et l’ancien entraîneur de Frosinone n’avait pas la tâche facile et a dû se déplacer à Brest pour y affronter un SB29 en grande forme depuis quelques semaines. Et en attendant de voir sa nouvelle équipe à l’œuvre sur la pelouse du stade Francis-Le Blé, Grosso a fait parler pour son management.

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Loué par les supporters lyonnais pour sa gestion d’un bras de fer, le coach italien l’a prouvé ce samedi. En retard à la causerie alors qu’il devait être titulaire, Skelly Alvero a finalement observé la rencontre dans les tribunes bretonnes. Remplacé par Paul Akouokou, l’ancien de Sochaux a sûrement raté une occasion en or de s’installer durablement dans l’entrejeu des Gones. Adepte du 4-3-3, Grosso a donc aligné une équipe avec deux vrais ailiers que sont Ernest Nuamah et Diego Moreira. En revanche, ce dispositif ne fait pas la part belle à Rayan Cherki, contraint de s’asseoir sur le banc malgré un début de saison de bonne facture.

Le cas Cherki pose problème, Grosso n’est pas inquiet

Même s’il est difficile d’imaginer Rayan Cherki dans le 4-3-3 de Grosso, se passer d’un tel dynamiteur durant 70 minutes, surtout que l’OL n’était pas au point offensivement, interroge. Pourtant, même s’il avait envoyé à l’échauffement dès la première période, le milieu offensif de 20 ans est rentré après Tino Kadewere et Mama Baldé. Véritable déclassement dans la hierarchie ou choix tactique ponctuel ? Impossible de savoir alors que Fabio Grosso n’a pas été relancé sur cette question à l’issue de la rencontre. De plus, l’ancien latéral gauche n’a pas semblé inquiété par la situation, conscient qu’il n’allait pas métamorphoser cet OL malade en une semaine : «Je pense que nous avons des joueurs pour gagner ce match-là. Nous n’avons pas fait un grand match, mais nous avons eu des potentielles occasions…On se prend ce but à la dernière minute. Je reste confiant car nous travaillons. J’ai vu ce soir que cela dur contre une équipe forte mentalement. Tout passe par la tête dans le football donc il faudra prendre nos marques avec cette donnée. La crise à Lyon ? Je pense que vous l’avez déjà défini que je dise oui ou non (rires). Nous ne sommes pas bien au classement. Il faut assumer ce classement et prendre la responsabilité d’où nous sommes. Il faut faire des entraînements de haut niveau et arriver en match avec une grande mentalité. C’est l’heure de travailler et de ne pas parler.»

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Pour finir, le champion du monde 2006 a tenu à faire passer un message d’excuses envers ses supporters : «Ce n’est pas le résultat que l’on voulait, la manière non plus. On a vu une différence d’intensité entre les deux équipes notamment sur les duels gagnés. L’équipe doit monter de niveau collectivement et non de manière individuelle. J’ai vu plusieurs choses ce soir, on doit faire mieux que ça, les supporters méritent mieux.» Reste à savoir si Fabio Grosso et son escouade sauront proposer mieux dimanche prochain sur la pelouse du Stade de Reims.

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